Philosophie du progrèsLebègue, 1853 - 156 pages |
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Common terms and phrases
absolue Absolutistes adéquate analytiques attributs beauté bourgeoisie c'est-à-dire catholicisme cause certitude chimères chose Christ cisme civilisation conception conscience conséquent constitution contradiction critérium culte démocratie Descartes Dieu dieux dire divin économique Églises réformées forme formule gnose gnosticisme gouvernement Grecs groupe hommes humain idées indivisible intelli j'ai jamais justice kabbale Kant l'Absolu l'art l'autorité l'Église l'entendement l'esprit l'État l'être l'exis l'existence l'homme l'Humanité l'idée de mouvement l'idée de Progrès l'infini l'intégralité l'ontologie l'unité Lamennais législation Léon X liberté lisme logique malthusienne ment métaphysique modernes monarchie monsieur morale n'y a rien nature négation nité objet ontologie pable pensée peuple philosophie Platon pneumatologie politique prétendu principe produit proposition propriété qu'une question raison réalité Réforme religieuse religion révolution saint science science économique sens sera seule siècle simple sociale société solu suffrage universel syllogisme synthétique système tence termes théisme théologie théorie des idées théorie du Progrès tion tique vement vérité vertu voilà vrai
Popular passages
Page 86 - Ils furent aussi attendris que les catholiques : l'amour de Dieu est de tous les temps, de tous les lieux, de toutes les religions ; c'est un point de contact où se réunissent tous les hommes, parce que tout...
Page 53 - ... generis, constitué par le rapport fluidique et la solidarité économique de tous les individus soit de la nation, soit de la localité ou corporation, soit de l'espèce entière ; lesquels individus circulent librement...
Page 23 - ... indestructible, qui est à l'esprit ce que la pesanteur est à la matière (je suppose, avec le vulgaire, que l'esprit et la matière, abstraction faite du mouvement, soient quelque chose), et qui se manifeste principalement dans la marche des sociétés, dans l'histoire. D'où il suit que l'essence de l'esprit étant le mouvement, la vérité, c'est-à-dire la réalité, aussi bien dans la nature que dans la civilisation, est essentiellement historique, sujette à progressions, à conversions,...
Page 24 - Le Progrès, encore une fois, c'est l'affirmation du mouvement universel, par conséquent la négation de toute forme et formule immuable, de toute doctrine d'éternité, d'inamovibilité, d'impeccabilité...
Page 27 - Toutes les idées sont fausses, c'est-à-dire contradictoires et irrationnelles, si on les prend dans une signification exclusive et absolue, ou si on se laisse emporter à cette signification ; toutes sont vraies, c'est-à-dire susceptibles de réalisation et d'utilité, si on les met en composition avec d'autres ou en évolution (2).
Page 99 - Que le peuple, se reconnaissant à sa misère, apprenne à rougir de sa lâcheté et à détester ses tyrans ; que l'aristocratie, exposée dans sa grasse et obscène nudité, reçoive, sur chacun de ses muscles, la flagellation de son parasitisme, de son insolence et de sa corruption.
Page 20 - ... la raison, en un mot; ce qui donne la clef de toutes mes controverses , de toutes mes disquisitions, de tous mes écarts ; ce qui constitue, enfin, mon originalité comme penseur, si je puis m'en attribuer quelqu'une, c'est que j'affirme résolument, irrévocablement, en tout et partout, le Progrès, et que je nie, non moins résolument, en tout et partout, V Absolu.
Page 23 - Le vulgaire, le gros des savants comme des ignorants, entend le Progrès dans un sens tout utilitaire et matériel. Accumulation de découvertes, multiplication des machines, accroissement du bien-être général, tout au plus extension de l'enseignement et amélioration des méthodes; en un mot, augmentation de la richesse matérielle et morale, et participation d'un nombre d'hommes toujours plus grand aux jouissances de la fortune et de l'esprit : tel est pour eux, à peu de chose près, le Progrès....
Page 100 - ... perfectionner leur institution. Et .que chaque génération, déposant ainsi sur la toile et le marbre le secret de son génie, arrive à la postérité sans .autre blâme ni apologie que les œuvres de ses artistes.
Page 18 - Rien ne subsiste, disaient les anciens sages : tout change, tout coule, tout devient; par conséquent, tout se tient et s'enchaîne ; par conséquent encore tout est opposition, balancement, équilibre, dans l'univers.