Mélanges historiques et littéraires, Volume 2Ladvocat, 1835 |
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Common terms and phrases
assez avaient besoin Beuil c'était carac caractère Charles VII charme chercher Choiseul chose circonstances civilisation commença compagnies d'ordonnance conseil cour devait Dieu dire donner drame duc de Saint-Simon écrit écrivains époque esprit état eût événemens féodalité force forme François Ier général Foy gens gloire gouvernement guerre Guizot Henri III hommes humaine idées intérêt Jacques Bon Jacques Bonhomme Jouvencel jugement justice l'âme l'art historique l'auteur l'autorité royale l'éducation l'esprit l'état l'histoire l'homme l'intérêt laisser langage Lemontey liberté livre loi morale lois long-temps Louis XIV lui-même madame madame de Pompadour madame Necker ment mieux ministre mœurs monarchie Monteil n'était nation nécessaire Necker noble opinions Parlement passé passions pensée peuple Philippe Auguste philosophie Plutarque politique pouvait pouvoir absolu premier prince principe public puissance raconter raison règne religion remontrances révolution rien rois Romains royaume Saint-Simon seigneurs semble sentimens sentiment serait seul sociale société sorte succès tion trouve vérité voit volonté xiv siècle
Popular passages
Page 235 - Il adressa après la parole sur ces carpes à des gens des bâtiments qui ne soutinrent pas la conversation à l'ordinaire; il ne fut question que de carpes avec eux. Tout fut languissant, et le roi s'en alla quelque temps après. Dès que nous osâmes nous regarder hors de sa vue , nos yeux se rencontrant se dirent tout.
Page 242 - C'est ce qui donna tant d'autorité à ses ministres, par les occasions continuelles qu'ils avaient de l'encenser, surtout de lui attribuer toutes choses et de les avoir apprises de lui. La souplesse, la bassesse, l'air admirant, dépendant, rampant, plus que tout l'air de néant sinon par lui, étaient les uniques voies de lui plaire.
Page 243 - Il avait été fatigué de la supériorité d'esprit et de mérite de ses anciens ministres, de ses anciens généraux, de ce peu d'espèce de favoris qui en avaient beaucoup.
Page 234 - Chacun vit bien de quoi il était question, et personne ne se pressait de parler. A la fin le roi, arrivant tout auprès du bassin, regarda ce qui était là de plus principal, et sans adresser la parole à personne, dit d'un air de dépit ces seules paroles : « La duchesse de Bourgogne est blessée.
Page 234 - Roi tout d'un coup avec colère, qui jusque-là n'avait dit mot, qu'est-ce que cela me ferait? Est-ce qu'elle n'a pas déjà un fils? Et, quand il mourrait, est-ce que le duc de Berry n'est pas en âge de se marier et d'en avoir? Et que m'importe qui me succède des uns ou des autres ! Ne sont-ce pas également mes petits-fils?
Page 234 - Et tout de suite, avec impétuosité : Dieu merci, elle est blessée puisqu'elle avait à l'être, et je ne serai plus contrarié dans mes voyages et dans tout ce que j'ai envie de faire par les représentations des médecins et les raisonnements des matrones. J'irai et viendrai à ma fantaisie, et on me laissera en repos.
Page 267 - Le grand malheur, c'est que ce sont les hommes qui mènent les affaires, et nous n'avons ni généraux ni ministres. Je trouve cette phrase si bonne et si juste que je veux bien qu'on me comprenne dans la catégorie, si l'on veut.
Page 61 - Dieu , ce qui convient aussi au gouvernement qu'on vient de nommer arbitraire , c'est qu'il ya des lois dans les empires, contre lesquelles tout ce qui se fait est nul de droit ; et il ya toujours ouverture à revenir contre , ou dans d'autres occasions , ou dans d'autres temps...
Page 238 - Depuis, jusqu'en 1688, le temps se passa dans le cabinet, moins en fêtes qu'en dévotion et en contrainte. Ici finit l'apogée de ce règne, et ce comble de gloire et de prospérité.
Page 246 - ... mourut peu de mois après, ne voyant plus personne, consumé de douleur et d'une affliction que rien ne put adoucir...