Sur la fublimité des connoiffances Au lieu que vous deviez être maîtres, vu le temps, vous avez encore befoin qu'on vous enfeigne quels font les rudiments du Sur les différentes méthodes des Pré- dicateurs. Sur une Priere de S. Paul en faveur Sur le difcours de S. Paul à Felix & Quelques jours après, Felix avec Drufille Pour le Jeûne célébré le 7 Mars 1714. Certainement la journée de l'Eternel eft grande & terrible, & qui la pourra fon- Sur la deftinée des bons & des mauvais. Sur la fageffe de Salomon. PREMIER SERM ON. SUR LES SUITES FUNESTES D'UNE MAUVAISE ÉDUCATION. En ce jour-là, je mettrai en effet contre Heli tout ce que j'ai dit de fa maifon : je commencerai & j'acheverai. Car je l'ai averti, que je m'en allois punir fa maison pour jamais, à cause de l'iniquité qu'il a connue. C'est que fes fils fe Jont rendus infames, & il ne les a point reprimés. I. Sam. III, 12, 13. Es paroles que nous L avons lues, font tirées du difcours que Dieu adreffa au jeune Samuel, dans la révélation dont perfonne de vous ne peut ignorer la Tome X. A célebre hiftoire. Nous avons deffein de vous y faire envifager principalement les malheurs d'un pere, qui néglige l'éducation de fes enfants. Mais, avant que de vous les préfenter fous ce point de vue, nous nous arrêterons quelques moments à les éclaircir; & pour cela nous vous ferons parcourir trois chofes. I. Les crimes des enfants d'Heli. II. L'indulgence de ce malheureux pere. III. Les йéaux dont elle fut punie. I. Les crimes des enfants d'Heli. Ils faifoient fervir à leurs débauches, les viandes des victimes, que le peuple amenoit dans le tabernacle pour les immoler en facrifice. Ils ne fe contentoient pas de l'épaule & de la poitrine des hofties, que la loi leur affignoit dans les facrifices pacifiques ils fe faififfoient des portions qui étoient deftinées à ceux qui les offroient, & qui devoient les manger en la préfence de la divinité, pour témoigner leur union avec elle. Ils retiroient ces portions, avec des fourchettes, des chaudrons, où on les faifoit bouillir. Ils en exigeoient même de crues, afin de les préparer à leur goût; & ils vouloient ainfi être fervis avant Dieu même : ce qui étoit un mépris pour les vues de charité & de juftice que Dieu avoit eues, en ordonnant |