Comment on fait des révolutionschez les marchands de nouveautés, 1827 - 38 pages |
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Common terms and phrases
actes annoncer arriver article assez aujourd'hui aura avertir le pouvoir avons brochure c'était causes censure ceux-ci Chambre chercher chose citoyens compte conseil conséquence corps coup coupable Cour d'en d'être dangers débats délibération demandaient dire direction discussion donnée douleur doute écrit écrivains entière États Étranges fidèles force gouvernement grave hommes honte impose intérêts jeté jour journal jugé justice l'autre l'État l'honneur l'opinion l'Opposition liberté lois magistrature main ment mieres mille ministère mots moyen n'eût n'ont nation noms nouvelles ordre ouvertement pairie parle paroles passé pays peine permis personne peuple peut-être peuvent place populaire position possible pourra pousse pouvait pouvoir précipiter premier présent presque Prince pris probité projet Public publique puissant qu'à qu'un question rapport refusait ressorts reste rétablie révolution rien royale s'est s'il sent sera seul silence situation songé sorte supprimer système tels tère tour trente triste trouveront vérité Villèle viol violences voilà voulu yeux
Popular passages
Page 38 - Toute personne qui aura commis un outrage public à la pudeur sera punie d'un emprisonnement de trois mois à un an, et d'une amende de' seize francs à deux cents francs.
Page 38 - Quiconque aura commis le crime de viol , ou sera coupable de tout autre attentat à la pudeur, consommé ou tenté avec violence contre des individus de l'un ou de l'autre sexe, sera puni de la réclusion. 332. Si le crime a été commis sur la personne d'un enfant au-dessous de l'âge de quinze ans accomplis , le coupable subira la peine des travaux forcés à temps. 333...
Page 25 - ... devenir monstrueuses. A l'aide des congrégations nouvelles et de leurs affiliations de toute espèce , peut-on deviner à quel point parviendra à se dépraver l'ancienne et admirable opinion royaliste? Hélas! des millions de Français fidèles n'ont pu préserver Louis XVI du sort de Charles...
Page 25 - L'un vous dit avec douleur dans une pétition fameuse : « Des millions de Français fidèles » n'ont pu préserver Louis XVI du sort de » Charles Ier , tant était forte alors l'impulsion » donnée aux opinions populaires ; avec celle » qui est donnée aujourd'hui aux opinions » religieuses, des millions de Français fidèles » parviendront-ils à préserver la France des » événemens de Jacques II ? » - Ailleurs une voix éloquente s'écrie que si l'on fait un pas de plus dans de, tels...
Page 36 - ... donc oublié que le Prince a prêté le même serment! Il est doublement accusable pour ce seul fait; car s'il veut se parjurer, il n'a pas le droit de constituer dans un état de suspicion la loyauté et la bonne foi du pouvoir au nom duquel il parle. On sent de quelle conséquence serait l'impunité d'un pareil outrage à la majesté royale. Les Chambres sont intéressées à le repousser. Celle des députés n'aurait qu'un parti à prendre : ce serait de déclarer qu'elle ne vote pas sur une...
Page 37 - ... le Courrier français, cité pour avoir dit : « Le ministère, dans « notre système de gouvernement, demeure seul solidaire « de la désaffection publique. Oui , quand il s'en va ; « quand il reste, non. Notre devoir est d'en avertir le « pouvoir; car s'il est loisible aux individus d'adopter un « quand même, il n'en est pas ainsi des peuples, dont la « première loi est de vivre. » Les directeurs du mouvement révolutionnaire ne s'endormaient pas dans leurs attaques. A la tribune,...
Page 37 - ... pleins journaux. Les tribunaux secondaires n'osaient punir, n'ayant pour perspective que de voir leurs jugements infirmés par la Cour présidée par M. Séguier. C'est ainsi qu'au mois d'avril le tribunal de première instance acquitta le Courrier français, cité pour avoir dit : « Le ministère, dans « notre système de gouvernement, demeure seul solidaire « de la désaffection publique. Oui , quand il s'en va ; « quand il reste, non. Notre devoir est d'en avertir le « pouvoir; car s'il...
Page 17 - De tels faits sont plus sincères que ses paroles : ils donnent la véritable mesure de la liberté qu'on nous réserve; notre honneur même ne sera plus à nous. La nouvelle censure n'a que quelques jours d'existence : de quels actes elle est déjà coupable ! Et ce sont de pareilles turpitudes qu'on s'est flatté de dissimuler en jetant sur elles la robe d'un magistrat et le manteau de la pairie! Ce n'était donc pas assez de l'avoir une fois delà •,!; , » '> ' l ') ''. J traîné dans la boue?...
Page 6 - ... ne se lasseront les premiers dans cette lutte. M. le vicomte de Chateaubriand m'a rendu le service d'annoncer cet écrit, dans une brochure dont vingt mille exemplaires se sont répandus en deux jours, bien qu'aucun journal n'ait eu la permission d'en parler. Je rends au Public le service de lui annoncer à mon tour que M.
Page 30 - Ta bien senti. Nous nous en souvenons, son premier système était celui des calculs machiavéliques et des violences hypocrites. Mais, hormis la justice et la vérité, tout s'use, et un jour ce système se trouva épuisé, décrédité, fini; la conscience publique l'avait vaincu. Pour conserver le pouvoir, il ne restait plus qu'une ressource, c'était d'obéir à la loi qui pousse les factions en avant, de faire un pas de -plqs et d'entrer ouvertement dans les voies de la tyrannie. Le ministère...