Leçons de philosophie: Psychologie, Volume 1Librairie Hachette, 1896 - 686 pages |
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absolument abstraites actes Aristote association beau beauté Bossuet c'est-à-dire cause cause finale choses conception Condillac condition connaissance conséquent contiguïté corps croyance d'abord d'autres Descartes déterminé différence dire distinction distinguer données douleur effet éléments elle-même esthétique états de conscience exemple expliquer facultés forme général identique intel jugement Kant l'absolu l'acte l'âme l'amour l'animal l'association des idées l'esprit l'étendue l'être l'expérience l'habitude l'homme l'idée du moi l'identité l'imagination l'intelligence l'objet l'unité langage Leibniz liberté libre arbitre localisation lois Maine de Biran Max Müller ment métaphysique monde extérieur morale mouvement musculaires nature nécessaire objet opérations organes particulier passé passion pensée perception phénomènes psychologiques philosophie physique plaisir possible première principe de causalité produit propre Psych qu'une raison rapport réalité réel rence représentation ressemblance résulte rétine rien savoir science sens sensations sensible sentiment serait seulement simple Socrate souvenir substance succession suite sujet synthèses chimiques tactiles théorie tion vérité volition volonté vrai
Popular passages
Page 363 - Descartes a fait preuve d'une « ironie délicieuse », en disant que le bon sens est la chose du monde la mieux partagée.
Page 356 - Tout ce qui montre de l'ordre, des proportions bien prises et des moyens propres à faire de certains effets, montre aussi une fin expresse ; par conséquent, un dessein formé, une intelligence réglée et un art parfait.
Page 511 - Rien n'est si impétueux que ses désirs, rien de si caché que ses desseins, rien de si habile que ses conduites : ses souplesses ne se peuvent représenter, ses transformations passent celles des métamorphoses et ses raffinements ceux de la chimie. On ne peut sonder la profondeur ni percer les ténèbres de ses abîmes.
Page 509 - Il ya diverses sortes de curiosité : l'une d'intérêt, qui nous porte à désirer d'apprendre ce qui nous peut être utile ; et l'autre d'orgueil, qui vient du désir de savoir ce que les autres ignorent.
Page 501 - En l'amitié ^ de quoi je parle, elles se mêlent et confondent l'une en l'autre d'un mélange si universel qu'elles effacent et ne retrouvent plus la couture qui les a jointes.
Page 364 - L'esprit s'appuie sur ces principes à tous moments ; mais il ne vient pas si aisément à les démêler et à se les représenter distinctement et séparément, parce que cela demande une grande attention à ce qu'il fait, et la plupart des gens, peu accoutumés à méditer, n'en ont guère.
Page 276 - La volonté est un des principaux organes de la créance ; non qu'elle forme la créance, mais parce que les choses sont vraies ou fausses, selon la face par où on les regarde. La volonté, qui se plaît à l'une plus qu'à l'autre, détourne l'esprit de considérer les qualités de celles qu'elle n'aime pas à voir : et ainsi l'esprit, marchant d'une pièce avec la volonté', s'arrête à regarder la face qu'elle aime, et ainsi il en juge par ce qu'il y voit.
Page 393 - Or la réflexion n'est autre chose qu'une attention à ce qui est en nous, et les sens ne nous donnent point ce que nous portons déjà avec nous.
Page 472 - Ces choses étant posées , nous pouvons définir la passion : un mouvement de l'âme, qui, touchée du plaisir ou de la douleur ressentie ou imaginée dans un objet, le poursuit ou s'en éloigne.
Page 509 - C'est plus souvent par orgueil que par défaut de lumières qu'on s'oppose avec tant d'opiniâtreté aux opinions les plus suivies : on trouve les premières places prises dans le bon parti, et on ne veut point des dernières. ,235 Nous nous consolons aisément des disgrâces de nos amis, lorsqu'elles servent à signaler notre tendresse pour eux.