Histoire comparée des systèmes de philosophie considérés relativement aux principes des connaissances humaines. 2e parte: Histoire de la philosphie moderne à partir de la renaissance des letres jusqu'à la fin du 18e siècle, Volume 6Casson, 1847 |
Common terms and phrases
abstraites Antoine Arnauld Aristote Arnauld axiomes Bacon Bossuet caractère cartésiens cause choses conçu connaissances humaines considère corps Cudworth d'Aristote déterminer Dieu direction de l'esprit Discours distinction distingue dit-il divine doctrine doute Dugald Stewart Duhamel effet elle-même Épicure esprit essentiellement éternelles faculté fausses idées forme Galilée Gassendi générales géométrie Hobbes hypothèses Ibid intelli intelligible John Wallis jugements l'âme l'entendement l'esprit humain l'étendue l'être l'existence l'expérience l'homme l'idée l'immutabilité des notions l'un l'univers Leibniz Logica logique Logique de Port-Royal losophie lui-même Malebranche manière maximes Méditation ment Mersenne métaphysique méthode morale nature humaine naturelle nécessaire non-seulement Novum organum objets OEuvres de Descartes opinions pensée perception phénomènes philo philoso Platon præfatio premier Principes de phil prop proposition propre raison rapport réalité recherches réelle réfutation règles renferme saint Augustin sciences physiques scolastiques sens sensation sent seulement simple sorte Spinoza substance suivant suppose syllogisme système tence théisme théorie tion universelle vérité vrai
Popular passages
Page 193 - ... disposer. Et je ne vois point qu'il soit possible d'en disposer mieux, que si l'on a toujours une ferme et constante résolution de faire exactement toutes les choses que l'on jugera être les meilleures, et d'employer toutes les forces de son esprit à les bien connaître.
Page 300 - Dieu ait en lui-même les idées de tous les êtres qu'il a créés, puisqu'autrement il n'aurait pas pu les produire, et qu'ainsi il voit tous ces êtres en considérant les perfections qu'il renferme auxquelles ils ont rapport.
Page 166 - Le premier était de ne recevoir jamais aucune chose pour vraie que je ne la connusse évidemment être telle; c'est-à-dire d'éviter soigneusement la précipitation et la prévention, et de ne comprendre rien de plus en mes jugements que ce qui se présenterait si clairement et si distinctement à mon esprit que je n'eusse aucune occasion de le mettre en doute.
Page 207 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être...
Page 281 - Il faut donc trouver dans la nature quelque chose d'existant et de réel qui soit mes idées , quelque chose qui soit au dedans de moi et qui ne...
Page 205 - Et de là il suit non-seulement que le néant ne saurait produire aucune chose , mais aussi que ce qui est plus parfait, c'est-à-dire qui contient en soi plus de réalité, ne peut être une suite et une dépendance du moins parfait. Et cette...
Page 204 - Je suis une chose qui pense, c'est-à-dire qui doute, qui affirme, qui nie, qui connoît peu de choses, qui en ignore beaucoup, qui aime, qui hait, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi, et qui sent...
Page 414 - Dieu, en tant qu'on le considère comme cause libre. J'entends, au contraire, par nature naturée tout ce qui suit de la nécessité de la nature divine, ou de chacun des attributs de Dieu...
Page 299 - ... de produire ces idées, ou que Dieu les ait produites avec elle en la créant, ou qu'il les produise toutes les fois qu'on pense à quelque objet, ou que l'âme ait en elle-même toutes les perfections qu'elle voit...
Page 275 - Si je cherche maintenant où et en quel sujet elles subsistent, éternelles et immuables comme elles sont, je suis obligé d'avouer un être où la vérité est éternellement subsistante et où elle est toujours entendue; et cet être doit être la vérité même et doit être toute vérité ; et c'est de lui que la vérité dérive dans tout ce qui est et ce qui s'entend hors de lui.