sér. Moyen age. RenaissanceGarnier frères, 1853 |
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Abailard adversaires Alain Chartier âmes Anne Dubourg avaient Calvin cardinal cardinal de Lorraine catholique cause ceste chaire chose chrétienne Christ clergé cœur conscience conseil corruption courage d'Abailard d'Aubigné d'Orléans devant Dieu dire discours doctrine donner douleur duc d'Orléans duc de Bourgogne éloquence ÉNÉE ennemis esprit estoit estre Étienne Pasquier force François Ier frère Gargantua Genève génie gloire Grangousier guerre Guillaume de Champeaux Guises Henri hommes j'ai juges justice l'autorité l'Église l'éloquence l'esprit l'homme l'orateur laissé langage langue latin Louis Louis XI Maillard maître Ménot ment misères mœurs montre morale mort noble noblesse œuvres orateur Pantagruel pape parler parole passer passion pensée père peuple Pierre l'Ermite poëte politique prédication prince puissance Rabelais raison Raulin réforme religieux religion rien Ronsard royauté s'est saint Bernard sang satire Seigneur seizième siècle sentiment serait Serm sermons Servet seul théologie tion transsubstantiation triomphe tyran vérité vertu Voici yeux
Popular passages
Page 332 - Donnez en cette Grèce menteresse, et y semez encore un coup la fameuse nation des Gallogrecs. Pillez-moi sans conscience les sacrés trésors de ce temple delphique, ainsi que vous avez fait autrefois ; et ne craignez plus ce muet Apollon, ses faux oracles, ni ses flèches rebouchées. Vous souvienne de votre ancienne Marseille, seconde Athènes, et de votre Hercule Gallique, tirant les peuples après lui par leurs oreilles avec une chaîne attachée à sa langue (1).
Page 222 - ... c'est un monstrueux assemblage d'une morale fine et ingénieuse et d'une sale corruption. Où il est mauvais, il passe bien loin au delà du pire; c'est le charme de la canaille : où il est bon , il va jusqu'à l'exquis et à l'excellent, il peut être le mets des plus délicats.
Page 354 - Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses beautez laissé cheoir ! O vrayment marastre Nature, Puis qu'une telle fleur ne dure Que du matin jusques au soir ! Donc, si vous me croyez, mignonne, Tandis que vostre âge fleuronne En sa plus verte nouveauté, Cueillez, cueillez vostre jeunesse : Comme à ceste fleur, la vieillesse Fera ternir vostre beauté.
Page 357 - Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette, Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette: Tout deviendra muet, Echo sera sans voix: Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois, Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue: Tu perdras ton silence, et haletans d'effroy Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.
Page 331 - Je ne souhaite pas moins que ces dépourvus, ces humbles espérants, ces bannis de Liesse, ces esclaves, ces traverseurs ', soient renvoyés à la table ronde, et ces belles petites devises aux gentilshommes et damoiselles, d'où on les a empruntées.
Page 331 - Qui veut voler par les mains et bouches des hommes doit longuement demeurer en sa chambre; et qui désire vivre en la mémoire de la postérité doit, comme mort en soi-même, suer et trembler maintes fois, et autant que nos poètes courtisans boivent, mangent et dorment à leur aise, e,ndurer de faim, de soif et de longues vigiles.
Page 341 - Préserve moy d'infamie, De toute langue ennemie, Et de tout acte malin : Et fay que devant mon Prince Désormais plus ne me pince La tenaille de...
Page 374 - Quand, pressant à son sein d'une amour maternelle Celui qui a le droit et la juste querelle, Elle veut le sauver, l'autre, qui n'est pas las, Viole en poursuivant l'asile de ses bras.
Page 355 - QUAND vous serez bien vieille, au soir, à la chandelle, Assise auprès du feu, dévidant et filant, Direz chantant mes vers, en vous émerveillant: Ronsard me célébrait du temps que j'étais belle.
Page 107 - Si ne voy pas, dit-il , que nos contencions ou noz parolles semées en appert ou en secret des ungs contre les aultres nous puissent geter de ce dangereux pas. Ains fault tirer au collier et prendre aux dens le frain vertueusement : et se le cheval par batre et flageller et le beuf par force d'aguillonner...