L'éducation des femmes par les femmes: études et portraitsLibrairie Hachette et cie, 1889 - 360 pages |
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aimable aime besoin bonheur bonne c'était caractère cation charme choses cœur conseils conversation Dames demoiselles devait devoir dire disait-elle donner duc de Bourgogne duchesse du Maine écrit-elle écrivait écrivait-elle éducation élève elle-même Émile enfants esprit eût faisait Fénelon fond Fontenelle fût gens goût heures heureuse hommes idées jamais jeunes filles jeunesse jour l'abbé l'avait l'éducation des femmes l'Émile l'enfant l'esprit laisser leçons lettres Louis XIV maître maîtresse maximes ménage ment mère mieux Mlle Mlle de Scudéry Mme d'Épinay Mme de Caylus Mme de Grignan Mme de Lambert Mme de Maintenon Mme de Montespan Mme de Sévigné Mme de Villette Mme Necker Mme Roland monde morale n'avait n'était passer passion Pauline pensée personne petite plaisir première presque propre qu'à qu'une raison règle rendre reste rien Rousseau s'en s'était sagesse Saint-Cyr Saint-Évremond Saint-Simon sait salon Scarron semble sentiment seulement sexe soin Sophie sorte souvent surtout talents tion traits trouve vertu
Popular passages
Page 117 - Je ne puis vous dire l'excès de l'agrément de cette pièce : c'est une chose qui n'est pas aisée à représenter, et qui ne sera jamais imitée; c'est un rapport de la musique, des vers, des chants, des personnes, si parfait et si complet, qu'on n'y souhaite rien.
Page ii - J ayant entrepris de médire d'elle comme de beaucoup d'autres, a été contrainte, par la force de la vérité, de lui feindre des défauts purement imaginaires, ne lui en ayant pu trouver de réels. Il me semble que je la vois encore telle qu'elle me parut la première fois que j'eus l'honneur de la voir , arrivant dans le fond de son carrosse tout ouvert, au milieu de monsieur son fils et de mademoiselle sa fille ; tous trois tels que les poètes représentent Latone au milieu du jeune Apollon...
Page 243 - ... et peut braver le jugement public ; mais la femme^ en bien faisant, n'a fait que la moitié de sa tâche, et ce que l'on pense d'elle ne lui importe pas moins que ce qu'elle est en effet.
Page 51 - ... les ridicules avec une justesse qui assommait. De la hauteur des cieux il ne regardait les hommes que comme des atomes avec qui il n'avait aucune ressemblance quels qu'ils fussent. A peine MM. ses frères lui paraissaient-ils intermédiaires entre lui et le genre humain, quoiqu'on eût toujours affecté de les élever tous trois ensemble dans une égalité parfaite.
Page 223 - Leur plaire, leur être utiles, se faire aimer et honorer d'eux, les élever jeunes, les soigner grands, les conseiller, les consoler, leur rendre la vie agréable et douce : voilà les devoirs des femmes dans tous les temps, et ce qu'on doit leur apprendre dès leur enfance. Tant qu'on ne remontera pas à ce principe, on s'écartera du but, et tous les préceptes qu'on leur donnera ne serviront de rien pour leur bonheur ni pour le nôtre.
Page 47 - ... le bon ordre de la maison de son père est sa gloire ; elle en est plus ornée que de sa beauté. Quoiqu'elle ait soin de tout, et qu'elle soit chargée de corriger, de refuser, d'épargner, choses qui font haïr presque toutes les femmes , elle s'est rendue aimable à toute la maison : c'est qu'on ne trouve en elle ni passion, ni entêtement...
Page 34 - Il faut avouer que de toutes les peines de l'éducation, aucune n'est comparable à celle d'élever des enfants qui manquent de sensibilité. Les naturels vifs et sensibles sont capables de terribles égarements; les passions et la présomption les entraînent; mais aussi ils ont de grandes ressources, et reviennent souvent de loin; l'instruction est en eux un germe caché qui pousse, et qui fructifie quelquefois, quand l'expérience vient au secours de la raison et que les passions s'attiédissent...
Page 48 - ... d'un seul regard elle se fait entendre, et on craint de lui déplaire ; elle donne des ordres précis ; elle n'ordonne que ce qu'on peut exécuter; elle reprend avec bonté, et, en reprenant, elle encourage.
Page xix - Il ya de certaines choses qu'on n'entend jamais, quand on ne les entend pas d'abord : on ne fait point entrer certains esprits durs et farouches dans le charme et dans la facilité des ballets de Benserade et des fables de La Fontaine : cette porte leur est fermée, et la mienne aussi...
Page 223 - ... jardins, sont à préférer à la maison paternelle, où une fille, délicatement nourrie, toujours flattée ou tancée, toujours assise sous les yeux de sa mère dans une chambre bien close, n'ose se lever, ni marcher, ni parler, ni souffler, et n'a pas un moment de liberté pour jouer, sauter, courir, crier, se livrer à la pétulance naturelle à son âge : toujours ou relâchement dangereux ou sévérité mal entendue; jamais rien selon la raison.