La Fontaine et les fabulistes, Volume 1C. Lévy, 1882 - 488 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime âme animaux apologues Babrius beau belle Boursault brahme brebis charmant chauve-souris chien chose cigale cœur comédie conte Crésus d'Hervart dæmon demande Dieu dieux dire dit-il dix-septième siècle donne Ésope esprit fable fable du moyen fables d'Ésope fabliaux fabuliste Faërne faisait femme Fontaine Fouquet fourmi gens goût Grèce grenouilles hommes j'ai j'aime j'en jamais jongleur jour l'abbé Pouget l'apologue l'écrevisse l'esprit l'homme laisse leçon Lenoble lettre Lion littérature Louis XIV loup madame de Mazarin malheur manger ment mérite mieux monde morale mort mouche moyen âge parabole parler passer pauvre pénitence pensée peuple Phèdre piquante plaisir poëte prince qu'un quæ raison rats récit Renard répondit riche rien Roman du Renard Sablière sage sagesse saint Saint-Évremond sais satire scène seigneur seizième siècle Séjan sentiments seulement sire société du Temple Solon sorte souvent Stanislas Julien sujet surtout taine tantôt Tortue trouve vanité veux vieux vilain Voilà voulait
Popular passages
Page 274 - Ainsi dit le renard; et flatteurs d'applaudir. On n'osa trop approfondir Du tigre, ni de l'ours, ni des autres puissances, Les moins pardonnables offenses. Tous les gens querelleurs, jusqu'aux simples mâtins, Au dire de chacun, étaient de petits saints.
Page 307 - Je m'avoue, il est vrai, s'il faut parler ainsi, Papillon du Parnasse, et semblable aux abeilles A qui le bon Platon compare nos merveilles7. Je suis chose légère, et vole à tout sujet; Je vais de fleur en fleur, et d'objet en objet; A beaucoup de plaisirs je mêle un peu de gloire.
Page 251 - C'est assez qu'on ait vu par là qu'il ne faut point Agir chacun de même sorte. J'en voulais venir à ce point. LE LION ET LE RAT. Il faut, autant qu'on peut, obliger tout le monde On a souvent besoin d'un plus petit que soi. De cette vérité deux fables feront foi, Tant la chose en preuves abonde.
Page 273 - Plus d'amour; partant, plus de joie. Le lion tint conseil, et dit : « Mes chers amis, Je crois que le ciel a permis Pour nos péchés cette infortune. Que le plus coupable de nous Se sacrifie aux traits du céleste courroux; Peut-être il obtiendra la guérison commune.
Page 262 - Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu'ici Contre leurs coups épouvantables Résisté sans courber le dos; Mais attendons la fin.» Comme il disait ces mots. Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le Nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon. le roseau plie; Le vent redouble ses efforts. Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine, Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.
Page 411 - Disant : Regardez bien, ma sœur, Est-ce assez ? Dites-moi ; n'y suis-je point encore ? - Nenni. - M'y voici donc ? - Point du tout. - M'y voilà ? - Vous n'en approchez point.
Page 386 - M'occuper tout entier, et m'apprendre des cieux Les divers mouvements inconnus à nos yeux, Les noms et les vertus de ces clartés errantes Par qui sont nos destins et nos mœurs différentes!
Page 389 - L'anima d'abord contre vous. Quoi ! de contes d'enfants son peuple s'embarrasse, Et du péril qui le menace Lui seul entre les Grecs il néglige l'effet! Que ne demandez-vous ce que Philippe fait?
Page 282 - Il est si beau, l'enfant, avec son doux sourire, Sa douce bonne foi, sa voix qui veut tout dire, Ses pleurs vite apaisés, Laissant errer sa vue étonnée et ravie, Offrant de toutes parts sa jeune âme à la vie Et sa bouche aux baisers.
Page 386 - Solitude, où je trouve une douceur secrète, Lieux que j'aimai toujours, ne pourrai-je jamais Loin du monde et du bruit goûter l'ombre et le frais?