Institutions d'Hippocrate; ou, Exposé philosophique des principes traditionnels de la médecine, Page 1Baillière, 1864 - 491 pages |
Common terms and phrases
affections aiguës aliments analeptiques animaux Aphorismes Barthez bile bilieux boire boisson c'est-à-dire cause morbifique Cayol chairs chaleur chaud choses coction connaître constitution contraire corps crachats d'Hippocrate decine déductions logiques diaphragme docteur dogmes donne douleurs effet enfin ensuite évacuations faculté Fernel fièvre fièvre typhoïde fluide nerveux fonctions pathologiques force vitale Frédéric Bérard froid Galien Gardeil générale guérir guérison Hippocrate humeurs hydropisies hypochondres jours l'action médicatrice l'air l'âme l'art l'eau l'économie l'esprit l'état l'organicisme l'organisme lésions liquides livres lois Lordat maladies manger matière mauvais maux méde médecin doit médecin vitaliste médecine ment méthode Montpellier mouvement nature de l'homme naturelle nisme nosologiques nourriture organes organicien pathologiques phénomènes philosophie médicale physiologie pituite pleurésies pneumonie poumon principe vital professeur pronostic propres purgatifs purger quelquefois raison réaction régime remèdes s'il sang santé savoir science médicale seule signe sommeil sueurs suppuration symptômes système tantôt thérapeutique tion toux traité tumeur urines ventre véritable vomissement
Popular passages
Page 442 - Qui oserait dire que, dans beaucoup de cas, et en dehors des lésions tout à fait caractérisées, le contact d'une personne exquise ne vaut pas les ressources de la pharmacie? Le plaisir de la voir guérit. Elle donne ce qu'elle peut, un sourire, une espérance, et cela n'est pas vain.
Page 442 - Dans un tel état de connaissances, la présence d'un homme supérieur, traitant le malade avec douceur, et lui donnant par quelques signes sensibles l'assurance de son rétablissement, est souvent un remède décisif.
Page 95 - La vie est courte, l'art est long, l'occasion fugitive, l'expérience trompeuse, le jugement difficile. Il faut nonseulement faire soi-même ce qui convient, mais encore faire que le malade, les assistants et les choses extérieures y concourent.
Page 283 - J'ordonnerai aux malades le régime convenable, d'après mes lumières et mon savoir. Je les défendrai contre toutes choses nuisibles et injustes. Je ne conseillerai jamais à personne d'avoir recours au poison, et j'en refuserai à ceux qui m'en demanderont. Je ne donnerai à aucune femme de remèdes pour la faire accoucher avant son terme.
Page 366 - ... seulement de la certitude de leur existence, mais aussi de leur contrariété d'action. Je veux parler de ces temps d'ennui, d'indolence, de dégoût, où nous ne pouvons nous déterminer à rien, où nous voulons ce que nous ne faisons pas, et faisons ce que nous ne voulons pas, de cet état ou de cette maladie, à...
Page 284 - ... accoucher avant son terme. Je conserverai ma vie pure et sainte, aussi bien que mon art. Je ne taillerai point les personnes qui ont la pierre "je laisserai cette opération à ceux qui en font profession. Lorsque j'entrerai dans une maison, ce sera toujours pour assister des malades ; me tenant pur de toute injustice et de toute corruption avec les hommes et les femmes, esclaves ou libres. Tout ce que je verrai ou que j'entendrai dans le commerce des hommes, soit dans les fonctions ou hors des...
Page 48 - ... de tous les hommes, se sont manifestement trompés dans la plupart des choses qu'ils ont avancées. Il est d'autant plus juste de s'en plaindre au nom de la médecine, que la réalité de cette science est reconnue, que les occasions où on l'emploie tous les jours sont des plus importantes, et qu'on honore infiniment les habiles gens qui la professent. Il ya sans doute, dans cet art, de bons et de méchants ouvriers. Cela fait même une nouvelle preuve de son existence. Il n'en serait pas de...
Page 367 - Ipse autem Deus pacis sanctificet vos per omnia: ut integer spiritus vester, et anima, et corpus sine querela in adventu Domini nostri Jesu Christi servetur.
Page 138 - ... roussâtre a lieu longtemps après le commencement de la douleur, avec beaucoup de toux en crachant, et que la couleur ne soit pas bien mêlée, c'est très-mauvais. Les crachats jaunes qui ne sont pas bien liés, sont pleins de dangers. Les blancs, épais et ronds ne procurent aucun soulagement ; les grisâtres et les écumeux sont mauvais.
Page 134 - Les hydropisies survenant aux maladies aiguës sont toutes mauvaises , car elles ne délivrent point de la fièvre ; elles font accroître les douleurs et conduisent à la mort. Certaines proviennent des flancs et des lombes , d'autres du foie. Dans les premières , les pieds, deviennent enflés , et il s'y joint des diarrhées obstinées ,- qui ne diminuent point les douleurs des flancs ni des lombes, ni ne vident l'abdomen.