Histoire de la littérature française, Volume 2

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Firmin Didot frères, 1844
 

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Popular passages

Page 405 - Versailles, le plus triste et le plus ingrat de tous les lieux, sans vue, sans bois, sans eau, sans terre, parce que tout y est sable mouvant ou marécage, sans air par conséquent, qui n'y peut être bon.
Page 328 - Aimez donc la raison : que toujours vos écrits Empruntent d'elle seule et leur lustre et leur prix.
Page 445 - Tertullien, parce qu'il nous montre encore quelque forme humaine, ne lui demeure pas longtemps : il devient un je ne sais quoi, qui n'a plus de nom dans aucune langue...
Page 121 - Or s'il est vrai que ce dernier sentiment ne s'excite en nous par sa représentation que quand nous voyons souffrir nos semblables, et que leurs infortunes nous en font appréhender de pareilles, n'est-il pas vrai aussi qu'il y pourrait être excité plus fortement par la vue des malheurs arrivés aux personnes de notre condition, à qui nous ressemblons tout à fait...
Page 375 - L'esprit de l'homme est naturellement plein d'un nombre infini d'idées confuses du vrai, que souvent il n'entrevoit qu'à demi ; et rien ne lui est plus agréable que lorsqu'on lui offre quelqu'une de ces idées bien éclaircie et mise dans un beau jour.
Page 334 - Le Rondeau*, né gaulois, a la naïveté. La Ballade » asservie à ses vieilles maximes, Souvent doit tout son lustre au caprice des rimes.
Page 411 - Je ne brigue point de faveur, je ne fais point ma cour dans la chaire ; à Dieu ne plaise ! Je suis français et chrétien : je sens , je sens le bonheur public...
Page 233 - ... de nettoyer la langue des ordures qu'elle avait contractées , ou dans la bouche du peuple, ou dans la foule du palais et dans les impuretés de la chicane , ou par les mauvais usages des courtisans ignorants , ou par l'abus de ceux qui la corrompent en l'écrivant, et de ceux qui disent bien dans les chaires ce qu'il faut dire , mais autrement qu'il ne faut , etc.
Page 319 - Au milieu de Paris enfler mes chalumeaux, Et, dans mon cabinet assis au pied des hêtres, Faire dire aux échos des sottises champêtres? Faudra-t-il de sang-froid, et sans être amoureux., Pour quelque Iris en l'air faire le langoureux, Lui prodiguer les noms de Soleil et d'Aurore , Et, toujours bien mangeant, mourir par métaphore?
Page 406 - Il y en a qui pensent que cette simplicité est une marque de peu d'invention. Ils ne songent pas qu'au contraire toute l'invention consiste à faire quelque chose de rien...

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