Le médecin de campagne, Volume 1Mame-Delaunay, 1833 - 684 pages |
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Common terms and phrases
adieu Allons assez avaient avez Benassis Bérézina blé bois bonne femme bourg Butifer C'était çà canton cavaliers cent chambre chant chaumière chemin cher monsieur cheval chose cœur commune crétin cria curé decin devait Dieu dîner dit-elle donner douce drin Écou enfans Enfin famille femme fille Fosseuse fusil général Eblé Genestas aperçut gens Gondrin Gravier Grenoble habitans homme indus irrigations j'ai j'avais Jacquotte jardin jeune jolie jour l'homme l'officier laissé main maire maison maître malade malheureux manger MÉDECIN DE CAMPAGNE ment mère militaire montagne mort n'avait Napoléon nassis orges ouvriers pain parens passer pauvre pays paysans pendant pensée personne peupliers pieds plaisir plantés pontonnier porte presque prise d'Ulm regardant répondit le médecin reprit reste rien s'écria sais sentimens sentiment serait seule sieur soldat soleil sorte Taboureau terre terres vaines tête tion trouvait vallée vannier venir vieille vieux Vigneau village voilà voix
Popular passages
Page 164 - Autrefois je considérais la religion catholique comme un amas de préjugés et de superstitions habilement exploités desquels une civilisation intelligente devait faire justice; ici, j'en ai reconnu la nécessité politique et l'utilité morale; ici, j'en ai compris la puissance par la valeur même du mot qui l'exprime. Religion veut dire LIEN, et certes le culte, ou autrement dit la Religion exprimée, constitue la seule force qui puisse relier les Espèces sociales et leur donner une forme durable.
Page 271 - Il se rencontre dans la vie en plein air de ces suavités champêtres et passagères qui nous arrachent le souhait de l'apôtre disant à Jésus-Christ sur la montagne : Dressons une tente et restons ici. Ce paysage semblait avoir en ce moment une voix pure et douce autant qu'il était pur et doux...
Page 84 - Il me vint au cœur une de ces pensées que Dieu nous envoie pour nous faire accepter nos malheurs. Je résolus d'élever ce pays comme un précepteur élève un enfant. Ne me sachez pas gré de ma bienfaisance, j'y étais trop intéressé par le besoin de distraction que j'éprouvais. Je tâchais alors d'user le reste de mes jours dans quelque entreprise ardue.
Page 162 - Une religion est le cœur d'un peuple, elle exprime ses sentiments et les agrandit en leur donnant une fin ; mais, sans un Dieu visiblement honoré, la religion n'existe pas, et partant les lois humaines n'ont aucune vigueur.
Page 130 - Ces trois professions, en touchant nécessairement à ces résultats humains, m'ont donc semblé devoir être aujourd'hui les plus grands leviers de la civilisation ; ils...