Le dix-septième siècle. [1912Ch. Delagrave, 1912 |
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Popular passages
Page 414 - Lorsque vous peignez des héros , vous faites ce que vous voulez. Ce sont des portraits à plaisir, où l'on ne cherche point de ressemblance; et vous n'avez qu'à suivre les traits d'une imagination qui se donne l'essor, et qui souvent laisse le vrai pour attraper le merveilleux. Mais lorsque vous peignez les hommes, il faut peindre d'après nature. On veut que ces portraits ressemblent; et vous n'avez rien fait, si vous n'y faites reconnaître les gens de votre siècle.
Page 185 - L'est bien moins que l'honneur qu'on nous fait à tous deux, HORACE. Le sort , qui de l'honneur nous ouvre la barrière , Offre à notre constance une illustre matière; II épuise sa force à former un malheur Pour mieux se mesurer avec notre valeur; Et comme il voit en nous des âmes peu communes, Hors de l'ordre commun il nous fait des fortunes.
Page 422 - Quant à l'argent qu'il donne librement, outre que la lettre de son meilleur ami lui est une caution suffisante, il n'est pas incompatible qu'une personne soit ridicule en de certaines choses et honnête homme en d'autres.
Page 253 - Assis sur un fagot, une pipe à la main, Tristement accoudé contre une cheminée, Les yeux fixés vers terre, et l'âme mutinée, Je songe aux cruautés de mon sort inhumain.
Page 579 - Qu'est-ce qu'une pensée neuve, brillante, extraordinaire ? Ce n'est point, comme se le persuadent les ignorants, une pensée que personne n'a jamais eue, ni dû avoir : c'est au contraire une pensée qui a dû venir à tout le monde, et que quelqu'un s'avise le premier d'exprimer.
Page 188 - Je suis maître de moi comme de l'univers; Je le suis, je veux l'être. ô siècles ! ô mémoire ! Conservez à jamais ma dernière victoire : Je triomphe aujourd'hui du plus juste courroux De qui le souvenir puisse aller jusqu'à vous. Soyons amis, Cinna ; c'est moi qui t'en convie...
Page 377 - Les vices entrent dans la composition des vertus, comme les poisons entrent dans la composition des remèdes : la prudence les assemble et les tempère, et elle s'en sert utilement contre les maux de la vie.
Page 310 - Qu'on ne dise pas que je n'ai rien dit de nouveau : la disposition des matières est nouvelle; quand on joue à la paume, c'est une même balle dont joue l'un et l'autre, mais l'un la place mieux.
Page 311 - Car la foi chrétienne ne va presque qu'à établir ces deux choses : la corruption de la nature, et la rédemption de Jésus-Christ. Or, je soutiens que s'ils ne servent pas à montrer la vérité de la rédemption par la sainteté de leurs mœurs, ils servent au moins admirablement à montrer la corruption de la nature, par des sentiments si dénaturés.
Page 568 - Le faux est toujours fade, ennuyeux, languissant; Mais la nature est vraie , et d'abord on la sent : C'est elle seule en tout qu'on admire et qu'on aime.