Études sur la Touraine; hydrographie, géologie, agronomie, statistique, par C. Chevalier et G. Charlot, Volume 32

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1858 - 391 pages
 

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Page 112 - Dujardin , des rameaux d'épines , longs de quelques centimètres, noircis par leur séjour dans l'eau ; des tiges et des racines encore blanches de plantes marécageuses; des graines de plusieurs espèces dans un état de conservation qui ne permettait pas de supposer qu'elles eussent séjourné plus de trois ou quatre mois dans l'eau. Parmi ces graines on remarquait surtout...
Page 112 - ... très-rapide, comme le balancier d'un pendule. Voici une preuve plus démonstrative encore que toutes celles qu'on vient de lire, de l'existence d'une rivière souterraine sous la ville de Tours. Le 30 janvier 1831, le tuyau vertical de la fontaine jaillissante de la place de la cathédrale, à Tours, ayant été raccourci d'environ 4 mètres, le produit en liquide, comme de raison , devint aussitôt plus grand. L'augmentation fut d'environ un tiers; mais l'eau, auparavant trèslimpide, ayant...
Page 112 - ... qui ne permettait pas de supposer qu'elles eussent séjourné plus de trois ou quatre mois dans l'eau. Parmi ces graines on remarquait surtout celles d'un caille-lait qui croît dans les marais ; on y trouvait enfin des coquilles d'eau douce et terrestres. Tous ces débris ressemblaient à ceux que les petites rivières et les ruisseaux laissent sur leurs bords après un débordement. » Ces faits établissent invinciblement que les eaux de la troisième nappe souterraine de Tours, ne résultent...
Page 235 - Ampélographie universelle ou traité des cépages les plus estimés dans tous les vignobles de quelque renom. Par M. Mignard : Le roman en vers de très-excellent, puissant et noble homme Girart de Roussillon, jadis duc de Bourgogne. Mignard. 1859. Un Régulus au xn
Page 277 - ... des couches et l'analogie complète des Faunes qu'elles renferment démontrent bientôt que ces lambeaux sont les restes d'un seul et même tout, qui devait constituer une mer, dont les gigantesques dénudations postérieures, produites par les eaux, n'ont plus laissé que quelques parcelles. Les parties existantes de ce bassin marin, comparées, en effet, aux parties dénudées qui les séparent, ne sont plus, en surface, que dans le rapport d'un à cent. Il a donc fallu que ces dépôts , d'abord...
Page 277 - ... considérable. Car il ne faut pas oublier qu'il n'ya eu depuis que ces mers existaient, jusqu'à nous , que la perturbation finale de cette époque, et la perturbation finale de l'étage subapennin qui a précédé notre arrivée sur la terre. Nous ne saurions donc trop insister sur ce morcellement, la preuve la plus évidente que nous puissions donner, du mouvement des eaux qui , d'après tous les faits existants , parait avoir marqtiè la fin de chaque grande époque géologique.
Page 250 - En 1776, quelques agriculteurs de Touraine consultèrent le docteur Raulin, inspecteur général des eaux minérales, afin de savoir si l'emploi du falun est réellement avantageux à l'agriculture. Le docteur répondit par un mémoire imprimé, dans lequel, au milieu d'idées fort erronées sur la géologie, on trouve quelques principes assez raisonnables. Depuis cette époque, la question ne fut plus débattue ; et instruits par une longue expérience, nos cultivateurs n'hésitent plus à faluner...
Page 226 - , comme l'ensemble des dépôts de toute sorte qui se sont formés entre la fin de la période sub-apennine ou tertiaire supérieure et le commencement de l'époque actuelle ou des terrains modernes.
Page 146 - M. Kindler a remarqué que des racines d'arbres pourris , qui se trouvaient dans un sable ferrugineux , avaient graduellement enlevé le fer de ce sable, de sorte que celui-ci était devenu incolore à une distance de deux à trois centimètres des racines.
Page 112 - ... le 30 janvier 1831 , le tuyau vertical de la fontaine « jaillissante de la place de la Cathédrale ayant été raccourci « d'environ 4 mètres , le produit en liquide, comme de raison, « devint aussitôt plus grand. L'augmentation fut d'environ un « tiers; mais l'eau, auparavant très-limpide, ayant reçu un « accroissement subit de vitesse , pendant plusieurs heures « elle amena , de la profondeur de 109 mètres, des débris « de végétaux parmi lesquels M. Dujardin reconnut des « rameaux...

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