The Literature of the French Renaissance, Volume 2

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University Press, 1904 - 360 pages
 

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Popular passages

Page 142 - Beatus ille, qui procul negotiis, Ut prisca gens mortalium, Paterna rura bobus exercet suis...
Page 171 - There have been men with deeper insight ; but, one would say, never a man with such abundance of thoughts : he is never dull, never insincere, and has the genius to make the reader care for all that he cares for. The sincerity and marrow of the man reaches to his sentences. I know not anywhere the book that seems less written. It is the language of conversation transferred to a book. Cut these words and they would bleed ; they are vascular and alive.
Page 81 - For where the stage should always represent but one place, and the uttermost time presupposed in it should be, both by Aristotle's precept and common reason, but one day, there is both many days and many places inartificially imagined.
Page 163 - It is an absolute perfection, and as it were divine for a man to know how to enjoy his being loyally.
Page 50 - Sur moy tant de pouvoir n'aura : Nous verrons, volage bergère, Qui premier s'en repentira.
Page 56 - J'ai perdu ma tourterelle. En ne voyant plus la belle, Plus rien de beau je ne voy; Je veux aller après elle.
Page 306 - C'est proser de la rime, et rimer de la prose, Que l'art lime et relime, et polit de façon Qu'elle rend à l'oreille un agréable son...
Page 20 - Baise m'encor, rebaise moy et baise : Donne m'en un de tes plus savoureus, Donne m'en un de tes plus amoureus : Je t'en rendray quatre plus chaus que braise. Las, te pleins tu ? ça que ce mal j'apaise, En t'en donnant dix autres doucereus.
Page 134 - ... de vin, rempli de grandes tristesses : d'autant qu'après avoir longuement travaillé, je voyois mon labeur perdu. » Or, en me retirant ainsi souillé et trempé, je trouvois en ma chambre une seconde persécution pire que la première, qui me fait à présent émerveiller que je ne suis consumé de tristesse.
Page 239 - ... que leur donnent les princes, qui n'aspirent qu'à vous engager et rendre si foibles et si souples qu'ils puissent jouir de vous, et de vos biens, et de vostre liberté, à leur plaisir! Car ce qu'ils vous font entendre de la religion n'est qu'un masque dont ils amusent les simples, comme les renards amusent les pies de leurs longues queues, pour les attraper et manger à leur ayse.

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