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Secretariat de l'Institut catholique., 1916
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 10 - Avouons-le, on sent la force et l'ascendant de ce rare esprit, soit qu'il prêche de génie et sans préparation, Soit qu'il prononce un discours étudié et oratoire, soit qu'il explique ses pensées dans la conversation : toujours maître de l'oreille et du cœur de ceux qui l'écoutent, il ne leur permet pas d'envier ni...
Page 72 - Il peut être délivré à un ou plusieurs des voyageurs inscrits sur un billet collectif de stations thermales et en même temps que ce billet, une carte d'identité sur la présentation de laquelle le titulaire sera admis à voyager isolément...
Page 12 - Je n'en sens pas moins l'attachement foncier à moi-même; au reste, je ne puis expliquer mon fond, il m'échappe, il me paraît changer à toute heure. Je ne saurais guère rien dire qui ne me paraisse faux un moment après. Le défaut subsistant et facile à dire, c'est que je tiens à moi et que l'amour-propre me décide souvent.
Page 11 - Quoique j'aime tendrement ma famille, et que je n'oublie pas le mauvais état de ses affaires, je ne crois pourtant pas lui devoir laisser ma succession. Les biens ecclésiastiques ne sont pas destinés aux besoins des familles, et ils ne doivent point sortir des mains des personnes attachées à l'Église.
Page 8 - J'ai passé une jeunesse douce, libre, pleine d'études agréables et de commerce avec des amis délicieux. J'entre dans un état de servitude perpétuelle en terre étrangère. Quelquefois je sens un peu ce changement; mais je serois bien fâché de tenir ni à ma santé, ni à ma liberté, ni à mes amis, ni à aucune consolation. Faites de même, je vous en conjure.
Page 75 - Somme théologique de saint Thomas d'Aquin ? Nous voulons donc que les professeurs aient soin d'en expliquer à tous leurs élèves la méthode, ainsi que les principaux articles relatifs à la foi catholique.
Page 291 - Mon âme se déchire, mais il faut tout mettre à feu et à sang : égorger hommes et femmes, enfants et vieillards, ne laisser debout ni un arbre, ni une maison. Avec ces procédés de terreur, les seuls capables de frapper un peuple aussi dégénéré que le peuple français, la guerre finira avant deux mois, tandis que, si j'ai des égards humanitaires, elle peut se prolonger pendant des années.
Page 185 - ... rois de faire la guerre, mais en avaient-ils le droit? Il disait : « On doit examiner les raisons qui peuvent donner le droit de faire couler le sang des peuples ». Il avait rapporté, des guerres qu'il avait vues, cette opinion : « Faire la guerre aux paysans désarmés..., brûler leurs maisons, arracher leurs vignes, couper leurs arbres, incendier leurs cabanes, c'est une lâcheté et un brigandage ». Plutôt que de faire ces choses, il valait mieux ne pas régner. On l'entendit un jour...
Page 12 - JE ne veux jamais flatter qui que ce soit, et même dès le moment que j'aperçois, dans ce que je dis ou dans ce que je fais, quelque recherche de moi-même , je cesse d'agir ou de parler ainsi. Mais je suis tout pétri de boue , et j'éprouve que je fais à tout moment des fautes, pour n'agir point par grâce. Je me retranche à m'apetisser à la vue de ma hauteur. Je tiens à tout d'une certaine façon , et cela est incroyable ; mais, d'une autre façon, j'y tiens peu, car je me laisse assez facilement...
Page 11 - Ceux qui n'aiment rien voudraient enterrer tout le genre humain, les yeux secs et le cœur content. Ils ne sont pas dignes de vivre. Il en coûte beaucoup d'être sensible à l'amitié. Mais ceux qui ont cette sensibilité seraient honteux de ne l'avoir pas, et ils aiment mieux souffrir que d'être insensibles.

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