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R

Règle de S. Macaire. Elle est de S. Macaire d'Alexandrie. Autre règle
sous le nom des deux Macaire, et d'autres Pères des déserts. 61. not.
Rieval. Du monastère de ce nom en Angleterre. 237 et suiv. not.
Genre de vie des religieux de ce monastère. 239.

Romans. Du monastère de ce nom; pourquoi appelé ainsi. 456. not.

S

S. Salve ou Salvi d'Alby. Son éloge. 225. not.

Satyre. Était un être réel. 284. not.

Scété. Comment vivaient les solitaires du désert de ce nom. 54. Où
était situé ce désert. 304. not.

Sétride de Faremoutier. Plusieurs auteurs l'ont qualifiée sainte, mais
on ne trouve son nom dans aucun calendrier. 209 et suiv. not.

Signe de la croix. Sa vertu. 472.

Simon, religieux de Rieval en Angleterre. Précis de ses vertus. 238.
Simplicité chrétienne. Caractères, effets de cette vertu. 267 et suiv.
Souffrances. Comment il faut les supporter. Leur utilité. 426.
Stavelot, abbaye. Voyez Malmédy.

Stylites. Il y en a eu plusieurs en Orient; il y en a eu même en
Occident. 113. not.

T

Théatins (Congrégation des). But de cette institution. 40.
Théodoret. Notice de sa vie et de ses écrits. 468 et suiv.

Théophilactus Simocatta. Notice sur historien. 209.

Trève de Dieu. Son objet et ses effets. 35.

Tribulations. Elles sont le partage du chrétien, dans quelque état

qu'il se trouve 61 et suiv.

Tristesse (la). Elle est contraire à la vraie piété. 405.

V

Valentin. Précis de ses erreurs. 223 et suiv.

S. Valère de Saragosse, martyr. 421.

Veronique (la). Ce que c'est que cette relique; du culte qu'on lui
rend, et de l'objet de ce culte. 242 et suiv. not.

Vigilance chrétienne. Sa nécessité. 116.

Virginité. Excellence de cette vertu. 410 et suiv.

Volonté de Dieu. Obligation d'en faire la règle et la fin de ses ac-
tions. 288.

W

Weremouth. De l'abbaye de ce nom. 233. not.

FIN DE LA TABLE DES MATIÈRES.

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PAR L'ABBÉ GODESCARD, CHANOINE DE ST. HONORÉ.

Nouvelle édition, 16 volumes in-8°.

PROSPECTUS.

EN annonçant pour les Pays-Bas une nouvelle édition
de ce précieux Ouvrage, il paraîtra superflu d'en faire
de nouveau l'éloge, son mérite étant généralement reconnu
par tout ce que notre Patrie renferme de personnes in-
struites et pieuses; cependant afin d'en convaincre et les
jeunes gens qui se destinent aux études ecclésiastiques aux-
quels il servira toujours d'aiguillon pour les confirmer dans

leurs bonnes résolutions, et les personnes vertueuses du monde qui ne sauraient offrir de lecture plus instructive ni plus utile à leur famille, nous donnons ici quelques passages, extraits de la préface qui se trouve en tête de l'Ouvrage.

« Si tous les Chrétiens en général sont obligés de nourrir leur piété par des lectures spirituelles, cette obligation devient encore plus étroite pour ceux qui vivent dans le monde. Plongés dans les embarras tumultueux du siècle, et entièrement occupés de leurs affaires temporelles, ils sont sans cesse exposés à la séduction. Or, comment, au milieu du tourbillon rapide qui les entraîne, se préserveront-ils de cet épuisement intérieur que produit la dissipation inséparable du commerce des hommes? Comment résisteront-ils au torrent, et s'entretiendront-ils dans la ferveur nécessaire à tout Chrétien, s'ils ne rappellent souvent leur ame vers Dieu, s'ils n'en purifient et n'en nourrissent les affections par la lecture des bons livres ? Le laboureur suspend de temps en temps son pénible travail, pour aller réparer ses forces épuisées; pourquoi, à son exemple, l'homme du monde ne chercherait-il pas à recouvrer cette vigueur de l'ame qui s'affaiblit et se perd insensiblement parmi les agitations du siècle? Mais de tous les moyens propres à nous faciliter ce recouvrement, n'y en a point de plus efficace que la lecture des Vies des Saints. La raison, l'autorité et l'expérience sont ici d'accord.

il

En effet, à ne consulter que les lumières de la raison, n'est-il pas certain que l'exemple a une vertu toute particulière pour nous porter au bien? C'est, de toutes les méthodes qu'on peut employer pour instruire, la plus courte, la plus facile, la plus appropriée aux circonstances des états, des temps, des lieux. L'orgueil se révolte

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contre l'austérité des préceptes : l'exemple la tempère cette austérité, et parce qu'il agit sans bruit et sans éclat, nous l'aidons, pour ainsi dire, nous-mêmes à tromper notre amour-propre.

>> Les écrivains sacrés sentaient tellement la force merveilleuse de l'exemple, qu'ils nous ont conservé le détail des actions des personnages illustres par leur piété. L'Apôtre en faisait dépendre la fidélité à remplir les devoirs du Christianisme. Souvenez-vous, disait-il aux Hébreux, de ceux qui vous ont préché la parole de Dieu, afin que, considérant quelle a été la fin de leur vie, vous imitiez leur foi (1). L'Eglise, toujours conduite par l'esprit qui dirigea la plume des écrivains sacrés, proposa à ses enfans le même moyen de salut, en insérant dans l'office de chaque jour un abrégé de l'histoire des Martyrs et des autres Saints (2). Ce fut aussi le zèle de la sanctification des ames qui porta plusieurs Pères à écrire la vie des personnes que des vertus éminentes avaient rendues recommandables.

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L'exemple des Saints ayant une telle influence sur notre conduite, on ne peut donc trop recommander la lecture de leur histoire, qui rapproche de nous toutes leurs actions, et nous les rend comme présentes; et voilà pourquoi les plus grands Docteurs de l'Eglise ont si souvent

(1) Hebr. XIII, 7.

(2) Dès les premiers siècles du Christianisme, on lisait dans l'église les actes de saint Polycarpe, comme nous l'apprenons de l'auteur de la vie de saint Pione. Saint Augustin, serm. 280, t. V. p. 1134, dit la même chose de ceux de sainte Perpétue et de sainte Félicité. Il est parlé dans le canon 47 d'un concile d'Afrique tenu en 397, d'actes de martyrs qu'on lisait à l'église le jour de leur anniversaire. (Conc. t. II, p. 1072.) Il paraît par saint Césaire, serm. 95, vel ap. Aug. t. V, app. serm. 300, que les fidèles étaient debout pendant cette lecture, et qu'il n'y avait que les infirmes et les convalescens qui l'écoutasent assis.

insisté sur cet article. Qu'on lise sur-tout saint Chrysostome et saint Nil; ils traitent le sujet en question avec une force et une énergie admirable. Les maîtres de la vie spirituelle qui ont écrit depuis, et qui sont connus de tout le monde, ont constamment tenu le même langage.

» S'il nous restait encore des doutes sur ce sujet, nous n'aurions qu'à consulter notre propre expérience. Pouvons-nous, en considérant la ferveur et le courage des Saints, ne pas nous confondre à la vue de notre engourdissement et de notre lâcheté! Nos prétextes frivoles ne peuvent tenir contre l'exemple; et comme nous voyons les plus sublimes maximes de l'Évangile réduites en pratique, nous sommes forcés d'avouer qu'elles ne sont point impraticables. Quand nous lisons que de jeunes gens distingués par leur naissance, que des vierges délicates ont généreusement méprisé le monde, pour se charger de leur croix, et pour embrasser les austérités de la mortification, un feu secret s'allume dans notre cœur; nous nous animons à souffrir patiemment les épreuves que Dieu nous envoie; nous nous assujettissons sans murmure à des pénitences proportionnées à nos fautes. Quand nous envisageons qu'un grand nombre de Chrétiens se sont sanctifiés dans toutes les conditions, sur le trône, au milieu du tumulte des armes, dans le mariage, comme dans les déserts, nous nous persuadons alors que la perfection ne nous est point impossible; que nous pouvons devenir des Saints sans quitter le monde, et qu'il nous suffit pour cela d'ennoblir nos actions ordinaires par des actes fervens de religion. Enfin, quand nous voyons que des hommes pétris du même limon que nous et placés dans des circonstances peut-être plus critiques, ont triomphé de tous les obstacles et de toutes les contradictions qu'ils rencontrèrent dans le chemin de la vertu, nous

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