Page images
PDF
EPUB

fur la tête à caufe des Anges, la marque de la puiffance que l'homme a fur elle.

11. Toutefois ni l'homme n'eft point fans la femme ni la femme fans l'homme en Nôtre-Seigneur.

12. Car comme la femme a été tirée de Phomine, auffi l'homme naît de la femine, & l'un & l'autre vient de Dieu.

13. Jugés vous-mêmes s'il eft bienféant à un femme de prier Dieu fans être voilée. 14. La nature même ne vous enseigne-telle pas qu'il feroit honteux à un homme de laiffer toûjours croître fes cheveux :

15. & qu'il eft au contraire honorable à une femme de les laiffer toûjours croître, parce qu'ils lui ont été donnés comme un voile qui la doit couvrir?

16. Que fi quelqu'un aime à contefter: pour ce qui eft de nous,ce n'eft, point là nôtre coûtume, ni celle de l'Eglife de Dieu *.

17. Mais je ne puis vous fouer en ce que je m'en vas vous dire, que les affemblées que vous faites, vous nuifent plûtôt que de vous fervir.

18. Premiérement j'apprends que lorsque vous vous affemblés dans l'Eglife, il y a des partialités parmi vous ; & je le croy en partie;

19. Car il faut qu'il y ait même des herefies (g.parmy vous ] afin qu'on découvre

Verf. 10 ex. Du refpect qu'elles doivent, ou aux Prêtres qui font les Ange de l'Eglife, ou aux Anges mêmes qui font préfens aux aflemblées des Chrêtiens, & qui portent leurs pieres à Dieu. Aug. Verf. 12. 1. Tout vient de Dieu.

Verf. 16. on, De fairece qu'il condamne en ce lies,os de contester.

+1 udy

par là ceux d'entre vous, qui ont une vertu éprouvée.

20. † Lors donc que vous vous afsemblez Lin.comme vous faites, ce n'est plus manger la Cene du Seigneur ;

+ Le

Sacre

[ocr errors]

21. Car chacun y mange fon fouper particulier avant que les autres foient venus. Et ainfi les uns n'ont rien à manger, pendant que les autres le font avec excés. . 22. N'avez-vous pas vos maisons pour y boire & pour y manger? Ou méprisez-vous P'Eglife de Dieu? Et voulez-vous faire honte à ceux qui font pauvres? Que vous diray-je fur cela ? Vous en loüeray-je? Non certes, je ne vous en loüe point.

[ocr errors]

23. † Car c'eft du Seigneur même que jour j'ay appris ce que je vous ay auffi enfeigné; Sent: qui eft que le Seigneur Jesus, la nuit même qu'il devoit être livré à la mort, prit du pain ;

nient.

dMat.

Marc.

d 24. & ayant rendu graces,le rompit, & 26.6. & dit à fes Difciples: Prenez, mangez, Cecy eft mon corps, qui fera livré pour 21.17. vous; faites cecy en mémoire de moi.

34 22. Luc.

25. Il prit de même le calice aprés avoir foupé, en difant, Ce calice eft la nouvelle alliance en mon fang, faites cecy en mémoire de moi toutes les fois que vous le boirés.

Yerf. 19. Sont boys & de mife. Metaphore, prife de la monnoye Verf. 21. 1. S'enyvrent, ce qui eft un Hébraïsme, qui fignifie faire grand chere.

Verf. 22. 1. N'ont pas le moyen de fe traiter comme vous.

Verí. 24. g. Eft rompu.

Vers 25.1. Le nouveau Teftament.

26. Car toutes les fois que vous mangerés ce pain, & que vous boirés ce calice, vous annoncerés la mort du Seigneur jufqu'à ce qu'il vienne.

*

e 27. C'est pourquoi quiconque mangera ce pain, ou boira le calice du Seigneur indignement, il fera coupable du corps & du fang du Seigneur.

e Ioan.

f 2 Cor.

f28. Que l'homine donc s'éprouve foi- 13. s même, & qu'il mange ainfi ce pain,& boire de ce calice.

29. Car quiconque en mange & en boit indignement, mange & boit fa propre condamnation, ne faifant pas le difcernement qu'il doit du corps du Seigneur.

30. C'eft pour cette raifon qu'il y en a plufieurs parmi vous qui font malades, & foibles, & plufieurs dorment du fommeil de

la mort.

31. Que fi nous nous jugions nous-mêmes, nous ne ferions pas jugés de Dieu. 32. Mais lorfque nous fommes jugés de la forte, c'est le Seigneur qui nous châtie afin que nous ne foions pas condamnés avec le monde.

33. C'est pourquoi, mes freres, lorfque vous vous affemblés pour manger, attendés-vous les uns les autres.

34. Si quelqu'un eft preffé de manger, qu'il mange chés lui, afin que vous ne vous affembliés pas à vôtre condamnation.

Verf. 16. g, Annoncés.

Verf. 33. ex. 1 ans l'Eglife,"

$10.

Dim.

[ocr errors]

Je reglerai les autres chotes, lorsque je

ferai venu.

[blocks in formation]

Il y a divers dons du S.Efprit. Il les diftribu différemment aux fidelles. Chacun doit avoir comme les membres du corps humain, fes fonctions differentes. Chacun fe doit emploier pour l'utilité commune.

1.

[ocr errors]

Our ce qui eft des dons fpirituels, mes freres, je ne veux pas que vous ignoriez ce que vous devez fçavoir. 2. † Vous vous fouvenez bien qu'étant apes payens vous vous laiffiez entrainer, felon qu'on vous menoit, vers les Idoles muetes. a 3. Je vous déclare donc que nul hom9.38. me parlant par l'Efprit de Dieu ne dit anathême à Jesus ; & que nul ne peut confeffer que Jesus eft le Seigneur, finon par le S. Efprit.

tec.

aMarc.

4. Oril y a diverfité de * dons spirituels, mais il n'y a qu'un même Esprit.

5. Il y Il y a diverfité de Ministéres; mais il n'y a qu'un même Seigneur.

6. Et il y a diverfité d'operations furnaturelles; mais il n'y a qu'un même Dieu, qui opere tout en tous.

7. Or les dons du Saint-Efprit, qui fe font connoître au dehors, font donnez à chacun pour l'utilité de l'Eglife.

Verf. 4. 1. Graces.

Verf. 7. 1. La manifestation de l'Esprit est donnée à chacun pour l'udtipé commune.

8. L'un reçoit du Saint-Esprit le don de parler dans un baute fageffe: un autre reçoit du même Efprit le don de parler avec science:

9. Un autre reçoit le don de la foi par le même Efprit: un autre reçoit du même Efprit la grace de guerir les maladies :

10. un autre le don de faire des miraces: un autre le don de Prophétie: un autre le don du difcernement des efprits: un autre le don de parler diverses langues: un autre le don de l'interprétation des langues.

b 11. Or c'est un feul & un même Ef prit, qui opére toutes ces chofes, diftribuant à chacun ces dons felon qu'il lui plait.

12. Comme nôtre corps, n'étant qu'un eft compofe de plufieurs membres, & qu'encore qu'il y ait plufieurs membres ils ne font tous néanmoins qu'un même corps, il en eft de même de JESUS-CHRIST;

13.

Car nous avons tous été batifez dans le même Efprit, pour n'être tous ensemble qu'un même corps, foit Juifs, ou Gentils foit efclaves, ou libres; & nous avons tous reçû un divin breuvage, pour n'être qu'un même efprit. 14. Auffi le corps n'eft bre, mais plufieurs.

pas un

feul mem

15. Si le pied difoit: Puifque je ne fuis pas la main, je ne fuis pas du corps, ne Teroit-il point pour cela du corps ?

! ་ ་

Verj. 8. A l'un eft donnée par l'esprit la parole de sageffe, à l'amre pag Le même Efprit la parole de science.

Vers, 13. au, Eté divinement abreuvé de ce même Efprit.

bRam.

12.3.6.

Ephef.

4 7.

« PreviousContinue »