Doctrine de saint Augustin sur la liberté et la providence

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Joubert, 1843 - 254 pages
 

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Popular passages

Page 131 - Nous avons beau enfler nos conceptions au delà des espaces imaginables: nous n'enfantons que des atomes, au prix de la réalité des choses. C'est une sphère infinie dont le centre est partout , la circonférence nulle part...
Page 38 - Parce qu'ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu, et ne lui ont point rendu grâces; mais ils se sont égarés dans leurs vains raisonnements, et leur cœur insensé a été rempli de ténèbres.
Page 30 - ... violateurs. 10. Car quiconque, ayant gardé toute la loi, la viole en un seul point, est coupable, comme l'ayant toute violée.
Page 69 - De plus, je fis voir quelles étaient les lois de la nature; et, sans appuyer mes raisons sur aucun autre principe que sur les perfections infinies de Dieu, je tâchai à démontrer toutes celles dont on eût pu avoir quelque doute, et à faire voir qu'elles sont telles qu'encore que Dieu aurait créé plusieurs mondes, il n'y en saurait avoir aucun où elles manquassent d'être observées.
Page 147 - Et, disent ces théologiens, il ne faut point chercher d'autres moyens que celui-là, pour concilier notre liberté avec les décrets de Dieu. Car, comme la volonté de Dieu n'a besoin que d'elle-même pour accomplir tout ce qu'elle ordonne , il n'est pas besoin de rien mettre entre elle et son effet. Elle l'atteint immédiatement, et dans son fonds, et dans toutes les qualités qui lui conviennent.
Page 32 - ... dans cette confiance que nous avons, nous aimons mieux sortir de la maison de ce corps , pour aller habiter avec le Seigneur.
Page 239 - ... conduite de cette machine universelle, qui travaille sans cesse pour nous, sans que nous y pensions? A qui attribuerons-nous l'assemblage de tant de ressorts si profonds et si bien concertés; et de tant de corps, grands et petits, visibles et invisibles, qui conspirent également pour nous servir? Le moindre atome de cette machine qui viendrait à se déranger, démonterait toute la nature.
Page 18 - Ce ne sont pas les gens bien portants qui ont besoin de médecin, mais les malades. Je ne suis pas venu appeler les justes, mais les pécheurs.
Page 36 - Dieu , sa puissance même éternelle et sa divinité; en sorte qu'ils sont sans excuse, puisque, ayant connu Dieu, ils ne l'ont point glorifié comme Dieu et ne lui ont point rendu grâces : mais ils se sont perdus dans la vanité de leur raisonnement, et leur esprit insensé a été obscurci; en se disant sages, ils sont devenus fous'.
Page 4 - La nature, plutôt marâtre que mère, a jeté l'homme dans la vie avec un corps nu, frêle, débile, et avec une âme que les soucis tourmentent , que la crainte abat , que...

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