Essais sur l'histoire de la littérature françaiseM. Lévy, 1865 - 392 pages |
Other editions - View all
Common terms and phrases
aime Alexandre Dumas fils âme amour assez Balzac Baudelaire beau besoin bourgeois caractère charme chose cœur comédie comique Dame aux Camélias défaut Demi-Monde Diane de Lys dire drame duchesse d'Orléans Dumas fils écrit écrivain Émile Augier esprit eût Faux Bonshommes femme Fils naturel Flaubert Fléchier Fleurs Fleurs du Mal fortune gens Gérusez Gil Blas goût histoire homme honnête idées Jean Giraud jour juge justesse l'abbé l'âme l'esprit l'histoire l'homme laisse Lesage lettres littéraire littérature française livre Louis XIV Louis-Philippe Ier lui-même Madame Bovary madame de Choiseul madame Du Deffand madame la duchesse madame Sand ment mœurs Molière monde morale Nisard œuvres passé passions pensée Péponet personnages peut-être plaisir poésie poëte Poitou politique première public qu'à qu'un qualités raison Regnard reste rien roman Rousseau s'est s'il Saint-Simon sais sait scène sentiments serait seul sion société songe sorte style Taine théâtre tion traits trouve vice voilà Voltaire vrai XVIIe siècle
Popular passages
Page 44 - Le sentiment allait éclore. Mais le Ciel avait au trépas Condamné ses jeunes appas. Au Ciel elle a rendu sa vie, Et doucement s'est endormie Sans murmurer contre ses lois. Ainsi le sourire s'efface; Ainsi meurt, sans laisser de trace, Le chant d'un oiseau dans les bois 1 . (Melanges,) t.
Page 277 - J'ÉTAIS un faible enfant qu'elle était grande et belle. Elle me souriait et m'appelait près d'elle. Debout sur ses genoux, mon innocente main Parcourait ses cheveux, son visage, son sein, Et sa main quelquefois, aimable et caressante, Feignait de châtier mon enfance imprudente. C'est devant ses amants, auprès d'elle confus, Que la fière beauté me caressait le plus. Que de fois (mais, hélas...
Page 234 - ... cet article-là vaut plus de quatre mille livres par an ; de plus, elle a une aversion horrible pour le jeu...
Page 255 - Moi , j'aime à pourchasser des beautés mitoyennes. L'hiver, dans un fauteuil, avec des citoyennes, Les pieds sur les chenets étendus sans façons , Je pousse la fleurette , et conte mes raisons. Là, toute la maison s'offre à me faire fête...
Page 148 - Là, je m'enivrerais à la source où j'aspire; Là, je retrouverais et l'espoir et l'amour, Et ce bien idéal que toute âme désire, Et qui n'a pas de nom au terrestre séjour!
Page 101 - ... était là, et les murailles de la maison semblaient garder son ombre. Elle ne pouvait détacher sa vue de ce tapis où il avait marché, de ces meubles vides où il s'était assis. La rivière coulait toujours, et poussait lentement ses petits flots le long de la berge glissante.
Page 27 - Les rois font des hommes comme des pièces de monnaie : ils les font valoir ce qu'ils veulent, et on est forcé de les recevoir selon leur cours, et non pas selon leur véritable prix.
Page 100 - Des ouvriers, accroupis au bord, lavaient leurs bras dans l'eau. Sur des perches partant du haut des greniers, des écheveaux de coton séchaient à l'air. En face, au delà des toits, le grand ciel pur s'étendait, avec le soleil rouge se couchant. Qu'il devait faire bon là-bas ! Quelle fraîcheur sous la hêtrée ? Et il ouvrait les narines pour aspirer les bonnes odeurs de la campagne, qui ne venaient pas jusqu'à lui.
Page 108 - Des taches de graisse et de tabac suivaient sur sa poitrine large la ligne des petits boutons, et elles devenaient plus nombreuses en s'écartant de son rabat, où reposaient les plis abondants de sa peau rouge ; elle était semée de macules jaunes qui disparaissaient dans les poils rudes de sa barbe grisonnante. Il venait de dîner et respirait bruyamment.
Page 100 - La rivière, qui fait de ce quartier de Rouen comme une ignoble petite Venise, coulait en bas, sous lui, jaune, violette ou bleue entre ses ponts et ses grilles. Des ouvriers, accroupis au bord, lavaient leurs bras dans l'eau. Sur des perches partant du haut des greniers, des écheveaux de coton séchaient à l'air.