Nos animaux domestiques dan les religions: l'histoire, les plaisirs, les lettres et les arts

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Boivin, 1914 - 553 pages

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Popular passages

Page 465 - L'injuste fortune Me les a ravis. En vain j'importune Le ciel par mes cris; II rit de mes craintes, Et, sourd à mes plaintes, Houlette ni chien, II ne me rend rien. Puissiez-vous, contentes, Et sans mon secours, Passer d'heureux jours, Brebis innocentes, Brebis, mes amours ! Que Pan vous défende : Hélas ! il le sait, Je ne lui demande Que ce seul bienfait.
Page 82 - Les voyez-vous, les belles bêtes, Creuser profond et tracer droit, Bravant la pluie et les tempêtes, Qu'il fasse chaud, qu'il fasse froid? Lorsque je fais halte pour boire, Un brouillard sort de leurs naseaux, Et je vois sur leur corne noire Se poser les petits oiseaux.
Page 465 - D'une amitié tendre ; Mais son long courroux Détruit, empoisonne Tous mes soins pour vous, Et vous abandonne Aux fureurs des loups.
Page 472 - Champenois ne formèrent plus que des troupeaux de quatrevingt-dix-neuf moutons. Cela n'était pas si bête; mais César, instruit de la ruse, ordonna qu'à l'avenir le berger de chaque troupeau serait compté pour un mouton et paierait comme tel . » Thibault IV, comte de Champagne, voulant faire face...
Page 81 - J'ai deux grands bœufs dans mon étable, Deux grands bœufs blancs , marqués de roux ; La charrue est en bois d'érable . L'aiguillon en branche de houx ; C'est par leurs soins qu'on voit la plaine Verte l'hiver, jaune l'été ; Ils gagnent dans une semaine Plus d'argent qu'ils n'en ont coûté. S'il me fallait les vendre , J'aimerais mieux me pendre; j'aime Jeanne ma femme , eh bien ! j'aimerais mieux La voir mourir, que voir mourir mes bœufs.
Page 326 - C'était le jour de la bataille, . Il s'élança sous la mitraille, Le chien suivit. Le plomb tous deux vint les atteindre ; Est-ce le maître qu'il faut plaindre ? Le chien survit.
Page 412 - Les amoureux fervents et les savants austères Aiment également, dans leur mûre saison, Les chats puissants et doux, orgueil de la maison, Qui comme eux sont frileux et comme eux sédentaires.
Page 326 - Qu'il aime, qu'il souffre, qu'il pleure, Et qu'il mourra. Quel fut son nom ? C'est un mystère • Jamais la voix qui lui fut chère Ne le dira.
Page 82 - S'il me fallait les vendre, etc. Ils sont forts comme un pressoir d'huile, Ils sont doux comme des moutons. Tous les ans on vient de la ville Les marchander dans nos cantons, Pour les mener aux Tuileries, Au mardi gras, devant le roi, Et puis les vendre aux boucheries.
Page 383 - Jean II, duc de Montmorency, voyant que la guerre allait se rallumer entre Louis XI et le duc de Bourgogne, fit sommer à son de trompe ses deux fils, Jean de Nivelle et Louis de Fosseuse, de quitter la Flandre où ils avaient des biens considérables, et de venir servir le roi. Ni l'un ni l'autre n'obéirent; leur père, irrité, les déshérita en les traitant de chiens.

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