Oeuvres complètes de H. de Balzac ...Michel Lévy frères, 1870 |
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Achille Pigoult Antonin Goulard Arcis Arcis-sur-Aube arrivé assez aurait avez Benassis bourg c'était canton Carigliano Cécile Chambre cheval chose Cinq-Cygne cœur colonel comte de Gondreville comtesse d'Arcis demanda député député d'Arcis devant Dieu dîner dire dit-il donner Dorlange Égypte enfants êtes eût femme fille fortune Fosseuse Franchessini Genestas gens Grenoble Grévin homme j'ai j'avais j'étais Jacques Bricheteau Jacquotte jamais Jean Violette jeune jour Keller laisser Lanty lettre Luigia madame Beauvisage madame de l'Estorade madame Marion madame Octave mademoiselle main maison Marie des Anges Marie-Gaston Maxime médecin ment mille ministre monde monsieur n'avait Naïs Napoléon notaire Octave de Camps Olivier Vinet parler parole passer pauvre pendant pensée père personne Philéas politique porte regard répondit reprit reste rien Ronquerolles s'écria s'était Saint-Estève sais Sallenauve salon sentiment serait seul Simon Giguet soir sorte sous-préfet théâtre italien tignac tion Trailles trouver Vautrin venir vieux Ville-d'Avray voilà voulait
Popular passages
Page 565 - Si, à Dieu ne plaise, la bourgeoisie abattait, sous la bannière de l'opposition, les supériorités sociales contre lesquelles sa vanité regimbe, ce triomphe serait immédiatement suivi d'un combat soutenu par la bourgeoisie contre le peuple, qui, plus tard, verrait en elle une sorte de noblesse, mesquine, il est vrai, mais dont les fortunes et les privilèges lui seraient d'autant plus odieux, qu'il les sentirait de plus près.
Page 633 - J'avais goûté aux cruelles délices de la maternité, je résolus de m'y livrer entièrement, d'assouvir ce sentiment dans une sphère plus étendue que celle des mères, en devenant une sœur de charité pour tout un pays, en y pansant continuellement les plaies du pauvre.
Page 504 - J'avoue qu'après avoir passé par des jours d'incrédulité moqueuse, j'ai compris ici la valeur des cérémonies religieuses, celle des solennités de famille, l'importance des usages et des fêtes du foyer domestique. La base des sociétés humaines sera toujours la famille. Là commence l'action du pouvoir et de la loi, là du moins doit s'apprendre l'obéissance. Vus dans toutes leurs conséquences, l'esprit de famille et le pouvoir paternel sont deux principes encore trop peu développés dans...
Page 363 - Tout fonctionnaire ou officier public qui, dans l'exercice de ses fonctions, aura commis un faux, Soit par fausses signatures, Soit par altération des actes, écritures ou signatures, Soit par supposition de personnes, Soit par des écritures faites ou intercalées sur des registres ou d'autres actes publics, depuis leur confection ou clôture, Sera puni des travaux forcés à perpétuité (1).
Page 504 - Autrefois, je considérais la religion catholique comme un amas de préjugés et de superstitions habilement exploités desquels une civilisation intelligente devait faire justice. Ici, j'en ai reconnu la nécessité politique et l'utilité morale; ici, j'en ai compris la puissance par la valeur même du mot qui l'exprime. Religion veut dire lien, et certes le culte, ou autrement dit la religion exprimée, constitue la seule force qui puisse relier les espèces sociales et leur donner une forme durable.
Page 567 - ... l'admirant dans la voie laborieuse où elle chemine, sublime de patience et de résignation, je la déclare incapable de participer au gouvernement. Les prolétaires me semblent les mineurs d'une nation, et doivent toujours rester en tutelle.
Page 570 - ... se fait tyran par nécessité. Les Chambres, qu'on interpose entre les souverains et les sujets, ne sont que des palliatifs à ces deux tendances. Les assemblées, selon ce que je viens de dire, deviennent complices ou de l'insurrection ou de la tyrannie. Néanmoins, le gouvernement d'un seul, vers lequel je penche, n'est pas bon d'une bonté absolue; car les résultats de la politique dépendront éternellement des mœurs et des croyances. Si une nation est vieillie, si le philosophisme et l'esprit...