Calligrammes: poèmes de la paix et de la guerre, 1913-1916Gallimard, 1925 - 172 pages |
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Calligrammes: Poèmes de la paix et de la guerre (1913-1916) Guillaume Apollinaire Limited preview - 2022 |
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Common terms and phrases
Adieu Allò la truie âme amour André Rouveyre arbre ardente armée artiflot As-tu connu Guy astres bague balle batterie beau belle blanc et nocturne bleu Boches bouche bras Butte du Mesnil C'était cagnat canon casque Chantons charmant chevaux de frise choses neuves ciel claquer cœur colombe consonnes couleur craie cré cré D'ARMONS d'obus Dieu doux étoile EXEMPLAIRES fantassin femmes fille fils de fer fleurs fleuves Fumons fusée grenade guerre Guillaume Apollinaire Guy au galop hommes Italie joie jolis chevaux jour l'amour l'Artillerie l'avenir l'oiseau là-bas mains militaire As-tu connu mitrailleuse morphoses morts mourir musique neige nocturne novembre NOUVELLE REVUE FRANÇAISE nuit obus PABLO PICASSO Pan pan parfum partout Pendant le blanc pense Petit palais pitié pleure pleut pluie POÈTE poulpes qu'un regarde rire rose Rouveyre sac de Rome Saint-Merry sais saltimbanques salue seul soir soldats soleil songe souvenir t'aime Tahure terre tête tour Toutefleur vigneron Voici yeux ου
Popular passages
Page 218 - ME voici devant tous un homme plein de sens Connaissant la vie et de la mort ce qu'un vivant peut connaître Ayant éprouvé les douleurs et les joies de l'amour Ayant su quelquefois imposer ses idées Connaissant plusieurs langages Ayant pas mal voyagé Ayant vu la guerre dans l'Artillerie et l'Infanterie...
Page 220 - Je juge cette longue querelle de la tradition et de l'invention De l'Ordre et de l'Aventure...
Page 220 - II ya là des feux nouveaux des couleurs jamais vues Mille phantasmes impondérables Auxquels il faut donner de la réalité Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait II y aussi le temps qu'on peut chasser ou faire revenir Pitié pour nous qui combattons toujours aux frontières De l'illimité et de l'avenir...
Page 44 - Le 21 du mois de mai 1913 Passeur des morts et les mordonnantes mériennes Des millions de mouches éventaient une splendeur Quand un homme sans yeux sans nez et sans oreilles Quittant le Sébasto entra dans la rue Aubry-le-Boucher Jeune l'homme était brun et ce couleur de fraise sur les joues Homme Ah!
Page 115 - C'était un temps béni nous étions sur les plages Va-t'en de bon matin pieds nus et sans chapeau...
Page 116 - As-tu connu Guy au galop Du temps qu'il était militaire As-tu connu Guy au galop Du temps...
Page 45 - II jouait de la flûte et la musique dirigeait ses pas 11 s'arrêta au coin de la rue Saint-Martin Jouant l'air que je chante et que j'ai inventé Les femmes qui passaient s'arrêtaient près de lui II en venait de toutes parts Lorsque tout à coup les cloches de Saint-Merry se mirent à sonner Le musicien cessa de jouer et but à la fontaine Qui se trouve au coin de la rue Simon-Le-Franc Puis Saint-Merry se tut L'inconnu reprit son air de flûte...
Page 27 - Où donc es-tu ô mon ami Qui rentrais si bien en toi-même Qu'un abîme seul est resté Où je me suis jeté moi-même Jusqu'aux profondeurs incolores...
Page 70 - Nous arrivâmes à Paris Au moment où l'on affichait la mobilisation Nous comprîmes mon camarade et moi Que la petite auto nous avait conduits dans une époque Nouvelle Et bien qu'étant déjà tous deux des hommes mûrs Nous venions cependant de naître...
Page 220 - Nous ne sommes pas vos ennemis Nous voulons nous donner de vastes et d'étranges domaines Où le mystère en fleurs s'offre à qui veut le cueillir II ya là des feux nouveaux des couleurs jamais vues Mille phantasmes impondérables Auxquels il faut donner de la réalité Nous voulons explorer la bonté contrée énorme où tout se tait...