Compte rendu du troisième Congrès scientifique international des catholiques tenu à Bruxelles du 3 au 8 septembre 1894, Volumes 4-6

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Société belge de librairie, 1895
 

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Popular passages

Page 116 - Et partant de cela même que je connais avec certitude que j'existe, et que cependant je ne remarque point qu'il appartienne nécessairement aucune autre chose à ma nature ou à mon essence, sinon que je suis une chose qui pense, je conclus fort bien que mon essence consiste en cela seul que je suis une chose qui pense, ou une substance dont toute l'essence ou la nature n'est que de penser.
Page 116 - C'est l'organisme et le cerveau, sa représentation suprême, qui est la personnalité réelle, contenant en lui les restes de tout ce que nous avons été et les possibilités de tout ce que nous serons.
Page 259 - ... parle, et ont été éclipsés par ses propres écrits. Je dis qu'il les a achevées, parce qu'aucun de ceux qui l'ont suivi jusqu'à notre temps, c'est-à-dire pendant près de quinze cents ans , n'a pu rien ajouter à ses écrits, ni y trouver une erreur de quelque importance.
Page 238 - Les traductions arabes des œuvres d'Aristote , comme des ouvrages grecs en général, sont dues, pour la plupart, à des savants chrétiens syriens ou chaldéens , notamment à des nestoriens, qui vivaient en grand nombre comme médecins à la cour des khalifes, et qui, familiarisés avec la littérature grecque, indiquaient aux Arabes les livres qui pouvaient leur offrir le plus d'intérêt. Les ouvrages d'Aristote furent traduits...
Page 6 - ... sa dignité et à sa prospérité première. Nous ne doutons aucunement que les catholiques ne donnent entière satisfaction à Nos prescriptions et à Nos désirs; aussi chercherons-Nous ardemment à leur obtenir, par l'intercession de MARIE, la VIERGE IMMACULÉE, le secours de la divine Bonté. Comme gage des dons célestes, et en témoignage de Notre paternelle bienveillance, Nous accordons de grand cœur à Vous, Vénérables Frères, et à toute la nation française, la bénédiction apostolique....
Page 189 - Tout ce, qui arrivait, sans que les hommes y eussent part, eut son dieu, auquel la crainte ou l'espérance fit bientôt rendre un culte, et ce culte fut encore imaginé d'après les égards qu'on pouvait avoir pour les hommes...
Page 215 - Mais' quoi, par Jupiter ! nous persuadera-t-on si facilement que dans la réalité le mouvement, la vie, l'âme, l'intelligence ne conviennent pas à l'être absolu? que cet être ne vit ni ne pense, et qu'il demeure immobile, immuable , sans avoir part à l'auguste et sainte intelligence?
Page 127 - Et c'est dans les perceptions insensibles que se trouve la raison de ce qui se passe en nous , comme la raison de ce qui se passe dans les corps sensibles consiste dans les mouvements insensibles.
Page 95 - Га digestion des aliments, de même, je puis connaître le vrai et avoir conscience que je le connais, avant d'avoir ouvert une enquête sur la valeur de ma faculté intellectuelle, à l'égard de la connaissance des choses. Il ya un moyen naturel et simple de me renseigner sur la puissance digestive de mon estomac, c'est de le laisser digérer : s'il digère, apparemment c'est qu'il est apte à digérer. De même, je laisse mon intelligence aller spontanément à la connaissance des principes...
Page 219 - ... l'autre répandue en tout, rendant » chaque chose autre que l'être, en fait du non-être; » et, en ce sens, on est en droit de dire que tout est » non-être, tandis que, dans un autre sens, en tant » que tout participe de l'être, on peut dire que tout » est. » Bien plus, l'être lui-même est autre que tout le reste; et autant il ya de choses différentes de l'être, autant de fois l'être n'est pas. Et il ne faut pas être effrayé de notre conséquence, à savoir, que l'être n'est...

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