La légende des siècles: Premiére sèrie. Histoire-Les petites épopéesHachette et cie, 1877 - 395 pages |
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airain Ancône arrivant à Cadiz Attila aube ayant bête blanc bleu Booz bruit brume Caïn chant cheval ciel cieux cimier clairon Dieu dieux dormait Durandal Éden effrayant enfants érables estoc étions trente Eviradnus farouche fauve femme Fin de Satan flamboiement flamme fleur flots fond forêt formidable frémissant frisson front géant golfe d'Otrante gouffre haubert héros hideux homme horrible hydre Iblis j'ai jette Joss jour joyeux Kanut l'abîme l'aigle l'air l'âme l'aube l'aurore l'azur l'empereur l'enfant l'homme l'œil l'ombre l'onde Légende des siècles Léviathan linceul lion lueur lugubre Lusace Mahaud monstre mont Blanc monts morne mort Mourad Narbonne noir nuages nuit obscur pâle passe peuple pieds pleure prince profond Ratbert rayon regard reîtres rêve rien rois Roland Roncevaux sainte sang semble seul sinistre soir soleil sombre songe sort souffle spectre sphinx ténèbres terre terrible tête tombe tremble triste UNIV vague vent vieux voit yeux Zéno
Popular passages
Page 27 - II était généreux, quoiqu'il fût économe ; Les femmes regardaient Booz plus qu'un jeune homme, Car le jeune homme est beau, mais le vieillard est grand. Le vieillard, qui revient vers la source première, Entre aux jours éternels et sort des jours changeants ; Et l'on voit de la flamme aux yeux des jeunes gens, Mais dans l'œil du vieillard on voit de la lumière.
Page 28 - Au-dessus de sa tête, un songe en descendit. Et ce songe était tel, que Booz vit un chêne Qui, sorti de son ventre, allait jusqu'au ciel bleu ; Une race y montait comme une longue chaîne ; Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu.
Page 29 - L'ombre était nuptiale, auguste et solennelle; Les anges y volaient sans doute obscurément, Car on voyait passer dans la nuit, par moment, Quelque chose de bleu, qui paraissait une aile. La respiration de Booz qui dormait, Se mêlait au bruit sourd des ruisseaux sur la mousse.
Page ix - L'épanouissement du genre humain de siècle en siècle, l'homme montant des ténèbres à l'idéal, la transfiguration paradisiaque de l'enfer terrestre, l'éclosion lente et suprême de la liberté...
Page 345 - Diable! diable! dit-il, en se grattant la tête, Nous avions cinq enfants, cela va faire sept. Déjà, dans la saison mauvaise, on se passait De souper quelquefois. Comment allons-nous faire? Bah ! tant pis ! ce n'est pas ma faute. C'est l'affaire Du bon Dieu. Ce sont là des accidents profonds. Pourquoi donc at-il pris leur mère à ces chiffons?
Page 26 - II avait tout le jour travaillé dans son aire ; Puis avait fait son lit à sa place ordinaire ; Booz dormait auprès des boisseaux pleins de blé.
Page 29 - Les astres émaillaient le ciel profond et sombre ; Le croissant fin et clair parmi ces fleurs de l'ombre Brillait à l'occident, et Ruth se demandait, Immobile, ouvrant l'œil à moitié sous ses voiles, Quel dieu, quel moissonneur de l'éternel été Avait, en s'en allant, négligemment jeté Cette faucille d'or dans le champ des étoiles.
Page 329 - Mon père, ce héros au sourire si doux, Suivi d'un seul housard qu'il aimait entre tous Pour sa grande bravoure et pour sa haute taille. Parcourait à cheval, le soir d'une bataille, Le champ couvert de morts sur qui tombait la nuit.
Page 67 - Cours à la ville , et dis à mon père qu'il faut Une autre épée à l'un de nous, et qu'il fait chaud. » Cependant les héros, assis dans les broussailles , S'aident à délacer leurs capuchons de mailles, Se lavent le visage et causent un moment.
Page 29 - Pendant qu'il sommeillait, Ruth, une moabite, S'était couchée aux pieds de Booz, le sein nu, Espérant on ne sait quel rayon inconnu, Quand viendrait du réveil la lumière subite.