L'Inde pittoresque, Part 51

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Morizot, 1861 - 502 pages
 

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Popular passages

Page 6 - Il ya lieu d'hésiter, quand on sait que l'on considère comme la meilleure défense des forteresses espagnoles un simple bois de cactus qui, planté autour, est bientôt plein de serpents. Vous y sentez fréquemment une forte odeur de musc, odeur fade, odeur sinistre. Elle vous dit que vous marchez sur une terre qui n'est que poussière des morts; débris d'animaux qui ont cette odeur, de chats-tigres, de crocodiles, de vautours, de vipères et de serpents à sonnettes. Le danger est plus grand...
Page 6 - Aux clairières, aux étroits passages où pénètrent ses rayons, c'est une scintillation, un bourdonnement éternel, des scarabées, papillons, oiseaux-mouches et colibris, pierreries animées et mobiles, qui s'agitent sans repos. La nuit, scène plus étonnante ! commence l'illumination féerique des...
Page 300 - Combien de famille ont dû périr annuellement sous les coups de plus de cinquante mille assassins régulièrement organisés , procédant avec ensemble et méthode et dans des régions où les pèlerinages , la superstition et les mœurs rendent l'homme essentiellement nomade! Là, bien plus que dans les ravages...
Page 114 - ... essaye de lutter de vigueur avec toi ; bientôt ta force, stimulée par la résistance, fait frémir et le ciel et la terre. 0 toi qui es l'ami des hommes, sois satisfait de nos hommages, et que tes (chevaux), qu'attelle la pensée, t'amènent, aussi léger que le vent, ici, vers nos offrandes. 11. Quand Indra s'entend appeler par nos hymnes, il monte sur son char; il presse ses deux coursiers à la marche sinueuse. Le (dieu) terrible, du sein du nuage voyageur, fait jaillir une onde impétueuse;...
Page 79 - KongTzée, qui est la plus élevée et la plus sublime, comprend les hommes extraordinaires, qui réunissent dans leur personne les qualités de l'esprit et du cœur, perfectionnées par l'heureuse habitude de remplir volontairement et avec joie ce que la nature et la morale imposent de concert à des êtres raisonnables vivant en société. Imperturbables dans leur genre de vie, tels que le soleil et la lune, le ciel et la terre, ils ne discontinuent jamais leurs bienfaisantes opérations ; ils...
Page 300 - Màhrattes et des Pindaris, est le secret des vastes solitudes qui séparent aujourd'hui les populations, et de leur faiblesse numérique en proportion du sol. « L'attention du gouvernement anglais, une fois éveillée sur ces horreurs, ne s'est plus assoupie ; ses efforts ont été proportionnés à l'étendue du mal. Le gouverneur général, lord William Bentinck, commença une croisade qui fut continuée avec enthousiasme par toute là magistrature de la colonie.
Page 333 - ... qui est payé vingt-cinq francs par mois pour subir ces sortes d'accidents. En cas de mort celuici a du moins la satisfaction d'une vengeance complète, car l'éléphant ne joue pas nonchalamment de la clarinette avec sa trompe quand il se sent coiffé d'un tigre; il le travaille de son mieux, et le chasseur l'achève d'une balle à bout portant. Le mohaotte est, vous le voyez, une sorte d'éditeur responsable.
Page 408 - Ma fin, si c'est elle qui s'approche, est douce et tranquille. Si tu étais là assis sur le bord de mon lit avec notre père et Frédéric, j'aurais l'âme brisée, et ne verrais pas venir la mort avec cette résignation et cette sérénité. — Console-toi, console notre père ; consolez-vous mutuellement, mes amis.
Page 223 - ... de frapper sur la tête d'un mendiant djaïna , pour obtenir le même résultat. En effet , il se rend au couvent voisin , attire chez lui plusieurs religieux sous un prétexte, et lorsqu'ils sont arrivés , il leur donne à tous de grands coups de bâton sur la tête ; quelques uns tombent morts sur la place, les autres se sauvent en jetant les hauts cris , et on arrête le barbier qui est condamné à être pendu *. Le deuxième apologue du même livre, nous offre un récit depuis long-temps...
Page 65 - Manou, l'être souverainement glorieux assigna des occupations différentes à ceux qu'il avait produits de sa bouche, de son bras, de sa cuisse et de son pied.

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