Oeuvres de Fénélon, Volume 2J. A. Lebel, 1827 |
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Common terms and phrases
affaire aime assez auroit avez avoit ayez Barège Beauvilliers besoin Bonsoir bonté Bossuet Cambrai cardinal de Noailles cher fanfan cher neveu chère malade chère sœur chevalier Chirac choses cœur conjure connoissance consolation CORRESP crains demande devoir Dieu dire docilité donner duc de Beauvilliers duchesse de Chevreuse Dupuy enfans envoie êtes étoit faudroit foiblesse frère de Salagnac guérison homme j'ai J'embrasse j'en J'espère jamais jambe joie jours l'abbé de Beaumont l'abbé de Langeron l'exhorte là-dessus Lagon laisser Lallemant lettre Louis XIV madame de Chevry madame de Maintenon Madame Guyon mande maréchal de Bellefonds marquis de Fénelon MARQUISE DE LAVAL ment mihi Mille amitiés monseigneur monsieur Noailles Nouvelles de famille Panta Pape parler paroît patience Paul de Samosate peine personne petit abbé petit fanfan plaisir pourroit prélat prince quæ quiétisme ravi rien s'il saint santé Santeul Sarlat sentimens sera seroit souhaite tendrement tion très-cher fanfan verò Versailles vestra veux voudrois vrai wwwwwww
Popular passages
Page 248 - m'honorent des lèvres, leur cœur est loin de moi (a) . Vous êtes scrupuleux sur des bagatelles, et endurci sur des maux terribles. Vous n'aimez que votre gloire et votre commodité. Vous rapportez tout à vous, comme si vous étiez le Dieu de la terre, et que tout le reste n'eût été créé que pour vous être
Page 249 - Vous vous en accommodez, parce qu'il ne songe qu'à vous plaire par ses flatteries. Il ya plus de vingt ans, qu'en prostituant son honneur, il jouit de votre confiance. Vous lui livrez les gens de bien, vous lui laissez tyranniser l'Église, et nul prélat vertueux n'est traité aussi bien que lui. Pour votre confesseur
Page 246 - leur arrachant, par vos impôts pour cette guerre, le pain qu'ils tâchent de gagner à la sueur de leurs visages. Mais, pendant qu'ils manquent de pain, vous manquez vous-même d'argent, et vous ne voulez pas voir l'extrémité où vous êtes réduit. Parce que vous avez toujours été heureux, vous
Page 248 - C'est, au contraire, vous que Dieu n'a mis au monde que pour votre peuple. Mais hélas! vous ne comprenez point ces vérités : comment les goûteriez-vous? Vous ne connoissez point Dieu, vous ne l'aimez point, vous ne le priez point du cœur, et vous ne faites rien pour le connoître. Vous avez un archevêque
Page 197 - 9 octobre (167 >.) DIVERS petits accidens ont toujours retardé jusqu'ici mon retour à Paris : mais enfin, monseigneur, je pars , et peu s'en faut que je ne vole. A la vue de ce voyage , j'en médite un plus grand. La Grèce entière s'ouvre à moi ; le sultan effrayé recule ; déjà le Péloponnèse respire en liberté, et l'église de Corinthéva
Page 251 - La France est aux abois; qu'attendent-ils pour vous parler franchement''' que tout soit perdu? Craignent - ils de vous déplaire? ils ne vous aiment donc pas; car il faut être prêt à fâcher ceux qu'on aime, plutôt que de les flatter ou de les trahir par son silence. A quoi sont-ils
Page 214 - votre joie : elle m'en a donné une très-sensible. M. votre père (1) , un. ami si cordial et si plein de mérite, m'est revenu dans l'esprit; je me suis représenté comme il seroit à cette occasion, en voyant l'éclat d'une vertu qui se cachoit avec tant de soin. Enfin, madame, nous ne perdrons pas M. l'abbé de
Page 260 - ou, pour mieux faire, le porter doucement à continuer, jusqu'à la fin du second volume de cette Histoire, l'extrait qu'il a fait lui-même jusqu'au temps de Charlemagne ; ensuite on peut lui montrer quelque chose des auteurs de notre histoire jusqu'au temps de saint Louis, dont il a lu la vie écrite par M. de La Chaise
Page 244 - osé , depuis tant d'années, alléguer ces termes dans aucune négociation , pour montrer que vous eussiez la moindre prétention sur cette ville. Une telle conduite a réuni et animé toute l'Europe contre vous. Ceux mêmes qui n'ont pas osé se déclarer ouvertement, souhaitent du moins avec impatience votre
Page 244 - de hauteur. En pleine paix vous avez fait la guerre et des conquêtes prodigieuses. Vous avez établi une chambre des réunions, pour être tout ensemble juge et partie : c'étoit ajouter l'insulte et la dérision à l'usurpation et à la violence. Vous avez cherché, dans le traité de Westphalie, des termes équivoques pour surprendre Strasbourg. Jamais aucun de vos ministres