Histoire des plantes vénéneuses de la Suisse

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chez la Société littéraire & typographique, 1776 - 504 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 322 - ... car ceux que l'on mange avec fécurité par rapport à leur bon goût , deviennent aifément dangereux ou pour avoir été cueillis trop tard , ou par la nature du lieu...
Page 387 - Villts , & dans les endroits où il ya des eaux croupiffantes, ou dont le fol eft limoneux. Sa racine eft trèslongue, garnie par intervalles d'un grand nombre de fibres, en partie flottantes dans l'eau , & en partie attachées au liman ou vers le fond de l'eau.
Page 318 - Une partie des grains charbonnés eft écraféc par le fléau ; leur poufliere noire infedte les bons grains & s'attache principalement aux poils qui font à l'extrémité du grain oppofée au germe , ce que les Fermiers défignent en difant q^ie ce bled a le bout.
Page ii - Histoire des plantes vénéneuses de la Suisse, contenant leur description, leurs mauvais effets sur les hommes et sur les animaux, avec leurs antidotes; rédigée d'après ce qu'on a de mieux sur cette matière, et surtout d'après l'histoire des plantes helvétiques de M. le Baron de Haller.
Page 317 - Il eft vrai que dans les années où les grains font infeftés de nielle , on trouve ordinairement beaucoup de charbon. La nielle eft une maladie qui détruit totalement le germe & la fubftance du grain. Toute la partie farineufe du grain & fon enveloppe font réduites en une pouffiere noire & de mauvaife odeur, qui n'a nulle confiitance.
Page 106 - lorsque l'âcreté du poison a commencé à entamer les parties, il faut avoir recours au baume du Pérou, ou à la Térébenthine, à l'eau tiède ou quelqu'autre boisson adoucissante, dont il faut boire abondamment, après y avoir cuit ou infusé de la racine d'Althea, ou après y avoir défait du mucillage de Coings, de la gomme arabique ou quelqu'autre chose semblable. A l'extérieur, sur les ulcères, le baume du Pérou réussit très...
Page 317 - La maladie de la nielle peut fe reconnoître dès les mois de Mars & d'Avril , lorfque l'épi eft encore tout près des racines & n'a que deux lignes de longueur : en le développant on voit que l'embryon étoit déjà noir.
Page 6 - MatthioU raconte l'hiftoire d'un criminel condamné à mort , à qui l'on fit manger de cette racine pour effayer quelques antidotes qu'on propofoit contre ce poifon. Cet homme y trouva d'abord un goût de poivre un peu fort , & au bout de deux heures il fut faifi de vertiges...
Page 47 - Les cytifes portent des fleurs légumineufes , auxquelles fuccedent des fruits compofés de deux cofles lifles , applaties , longues de deux pouces au moins , fur trois lignes de largeur , & qui renferment des femences dures , taillées en cœur. Les feuilles de tous les cytifes , font difpofées en trèfle , ou...
Page 375 - BOMARE dit, qu'elle communique à l'eau un feu , qui en la buvant , laiOTe dans le gofier une âcreté , & dans la bouche une fécherefle incommode : elle imprime même dans la main qui la ferre , une odeur à-peu-près femblable à celle qui eft occafionnée par l'eau un peu trop chaude.

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