Oeuvres, Volume 2

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Popular passages

Page 109 - ... servi par les deux côtés. Nous en sommes à la. quatrième source ; c'est d'employer les Génies, les Fées, &c. carrière d'autant plus étendue, que toutes les routes que j'ai déjà tracées viennent s'y rendre. Dispose-t-on d'une puissance surnaturelle , c'est...
Page 54 - Brama f votre perfonne nous foit rendue , nous paiTerons les jours dans cette union intime qui nous eft fi chère : je fuis aimée des Malleanes ; ils ne fouffriront pas qu'un Prince que je hais devienne leur Monarque ; je ne ferai point au cruel Sikandar. Comme elle achevoit ces mots, les Bramines parurent avec les autres Sujets engagés dans la Confpiration ; & portant l'infidélité jufqu'à s'armer du nom d'un Dieu qu'ils trahiflbient , ils déclarèrent à la Princefle de la part de Brama ,...
Page 64 - La pre-mière chofe que fit ce faux Prince, fut de trancher la tête à fon premier Corps, afin qu'il ne prît point fantaifie à fon Maître de l'animer ; ainfi l'Ame du véritable Prince fut réduite à animer le Corps d'un Perro-quet, avec lequel elle retourna dans fon Palais.
Page 4 - ... De ces deux carrières, la première, plus vaste, plus difficile et qui demande des talents plus rares, produit aussi une gloire plus éclatante ; mais que d'inconvénients, que de révolutions n'at-on pas à éprouver? On connaît cette jalousie envenimée qu'excité un poète qui se distingue sur la scène, ou dans d'autres ouvrages qui exigent du génie. Un grand succès peut, sans doute, être regardé comme le dédommagement de tout ce qu'il coûte ; mais aussi, plus il est mérité, plus...
Page 167 - C'en est assez pour un essai. Je finis par une observation qui me paraît nécessaire. Si des reproches que je viens de faire à la critique, on...
Page 22 - Quand vous tirez des accords d'un des inftrumens de mufîque qui vous plaifent," vous remarquez que tous les autres vous répondent. C'eft mon ame - , c'eft toujours une ame fur laquelle vous régnez, qui agit , qui parle dans tous ces corps, & qui, pour vous amufer , produit ces fortes de merveilles. Que ces inftans me rendent heureux ! N'ofant me flatter d'être ce que vous aimez > j'ai du moins le plaifir de devenir tout ce qui vous rend la vie agréable. Quoi ! vous êtes toujours où je fuis?...
Page 64 - ... s'étant dégagée de son corps , prit le parti d'entrer dans celui du prince. La première chose que fit ce faux p'rince , fut de trancher la tête à son premier corps , afin qu'il ne prît point fantaisie à son maître de l'animer.

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