Euphémie, ou le triomphe de la religion,: drameChez Le Jay, libraire, 1768 - 304 pages |
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affez affreux aimé ainfi Albon amie amour auffi auroit autels avoit bras c'eft c'eſt c'étoit caufe CÉCILE chere ciel COMTESSE D'ORCÉ confoler Conftance crime cruel deffein deftin Déjanire devoir Dieu douleur drame efprit enfuite eſt étoient étoit EUPHÉ EUPHEMIE facré faibleffe faint fanglots fans ceffe fans doute fcène fecours fecret fein fenfibilité fens fentiment féparer feroit fervir feul filence fille fils fituation fœur foit fombre fon cœur font foulager fource fous fouvent fpectacle ftyle fublime fuis fuivant fujet fupplice fuprême fureur grace hélas Hercule HYLLUS infortunée inftant j'ai j'avois j'étois jufqu'à l'amour l'efprit laiffe larmes lumiere m'avoit Madame main malheureuſe malheureux maux MÉLANIE mort mourir n'eft nature OTIME paffe paffion pere perfonne Phédre plaifir pleurs poëte préfent puiffe raiſon refte religion repouffe ſes Sinval ſon Sophie Sophocle tems tendreffe théâtre Théodofe THÉOTIME tombeau Trachiniennes tragédie tranfports tranſports yeux Zaïre
Popular passages
Page 235 - J'en ai de violents , j'en ai de pitoyables ; J'en ai de généreux qui n'oseraient agir : J'en ai même de bas , et qui me font rougir. J'aime ce malheureux que j'ai choisi pour gendre, Je hais l'aveugle erreur qui le vient de surprendre...
Page 234 - Et si Rome demande une vertu plus haute, Je rends graces aux dieux de n'être pas Romain Pour conserver encor quelque chose d'humain.
Page 216 - Je ne veux point me peindre avec trop d'avantage ; Mais fi quelque vertu m'eft tombée en partage , Seigneur , je crois fur-tout avoir fait éclater La haine des forfaits qu'on ofe m,'imputer. C'eft par-là qu'Hippolyte eft connu dans la Gréce.
Page 217 - Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Page 233 - Qu'elle m'estime autant que Rome vous a fait, ' Je crois faire pour elle autant que vous pour Rome ; J'ai le cœur aussi bon , mais enfin je suis homme...
Page 217 - Maîtrefles du vil peuple , obéiflent aux Rois ; Qu'un Roi n'a d'autre frein que fa volonté même ; Qu'il doit immoler tout à fa grandeur fuprême ; Qu'aux larmes , au travail le peuple eft condamné, Et d'un fceptre de fer veut être gouverné ; Que s'il n'eft opprimé , tôt ou tard il opprime.
Page 206 - Mon trône n'eft fondé que fur des morts illuftres ; Et j'ai mis au tombeau , pour régner fans effroi , Tout ce que j'en ai vu de plus digne que moi. Ce dernier vers eft beau ; je ne fais cependant fi un empereur, qui a eu aflez de mérite et de courage pour parvenir à l'empire du rang de fimple foldat, avoue fi aifément qu'il a immolé tant de...
Page 216 - Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes : Quiconque a pu franchir les bornes légitimes Peut violer enfin les droits les plus sacrés : Ainsi que la vertu le crime a ses degrés ; Et jamais on n'a vu la timide innocence.
Page 205 - J'approchai par degrés de l'oreille des rois, Et bientôt en oracle on érigea ma voix : J'étudiai leur cœur; je flattai leurs caprices ; Je leur femai de fleurs le bord des précipices ; Près de leurs pallions rien ne me Fut facré, De inclure et de poids je changeais à leur gré, etc.
Page 211 - Je ne me foutiens plus. Ma force m'abandonne. Mes yeux font éblouis du jour que je revoi; Et mes genoux tremblans fè dérobent fôus moi» Hélas ! (EUe s'a/fied.) . . (ENON E.