Discours sur l'histoire universelle. (Suite de l'Histoire universelle [by J. de la Barre]). |
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anciens appelé armée arriva avoient avoit ayant bataille belle c'étoit cause cents Charles choses chrétiens commencement comte concile conquêtes conseils côté couronne d'autres demeura dernier devant devoit Dieu dieux dire divine donna écrit empereur empire enfans enfin ennemis esprit établi état étoient étoit faisoit fille fils fond force forme frère général gens gloire Grèce guerre Henri hommes humain Jean Jérusalem Jésus-Christ jours Juda jugement Juifs jusqu'à l'église l'empereur l'empire l'un laissa liberté lieu livres lois Louis lui-même mains maître marqué ment Moïse monde mort nation nommé nouveau nouvelle ordre pape parler passa pays pendant père Perses peuple Philippe place porter premier prince pris prit prophètes propre puissance qu'à qu'un raison règne religion reste rien rois Romains Rome royaume ruine saint Seigneur sénat seul siècles siége sorte successeur suite suivante sujets temple terre trouva vérité victoire ville villes voit voyez
Popular passages
Page 54 - ... parvenir aux premiers honneurs. Ce que fit la philosophie pour conserver l'état de la Grèce n'est pas croyable. Plus ces peuples étaient libres, plus il était nécessaire d'y établir par de bonnes raisons les règles des mœurs, et celles de la société.
Page 68 - Sous ce nom de liberté, les Romains se figuraient, avec les Grecs, un état où personne ne fût sujet que de la loi, et où la loi fût plus puissante que les hommes.
Page 6 - ... religion et le gouvernement politique sont les deux points sur lesquels roulent les choses humaines , voir ce qui regarde ces choses renfermé dans un abrégé, et en découvrir par ce moyen tout l'ordre et toute la suite , c'est comprendre dans sa pensée tout ce qu'il ya de grand parmi les hommes , et tenir, pour ainsi dire , le fil de toutes les affaires de l'univers.
Page 395 - ... en beaucoup de choses , et surtout elles l'imitent en disant , comme elle , que c'est Dieu qui les a fondées : mais ce discours en leur bouche n'est qu'un discours en l'air. Car si Dieu a créé le genre humain ; si , le créant à son image , il n'a jamais dédaigné de lui enseigner le moyen de le servir et de lui plaire , toute secte qui ne montre pas sa succession depuis l'origine du monde n'est pas de Dieu.
Page 176 - Juda, et on verra toujours des capitaines et des magistrats, ou des juges nés de sa race, jusqu'à ce que vienne celui qui doit être envoyé, et qui sera l'attente des...
Page 7 - Mais l'ayant fait tant de fois dans ces grands empires dont nous venons de parler, il nous montre, par ces exemples fameux, ce qu'il fait dans tous les autres ; et il apprend aux rois ces deux vérités fondamentales : premièrement, que c'est lui qui forme les royaumes pour les donner à qui il lui plaît ; et secondement, qu'il sait les faire servir dans les temps et dans l'ordre qu'il a résolu, aux desseins qu'il a sur son peuple.
Page 121 - Dieu exerce par ce moyen ses redoutables jugements, selon les règles de sa justice toujours infaillible. C'est lui qui prépare les effets dans les causes les plus éloignées, et qui frappe ces grands coups dont le contre-coup porte si loin. Quand il veut lâcher le dernier, et renverser les empires, tout est faible et irrégulier dans les conseils. L'Egypte autrefois si sage, marche enivrée, étourdie et chancelante, parce que le Seigneur a répandu l'esprit de vertige dans ses conseils; elle...
Page 53 - Grecs la douceur et la déférence mutuelle qui rend les hommes sociables : l'homme civil n'était autre chose qu'un bon citoyen, qui se regarde toujours comme membre de l'État, qui se laisse conduire par les lois, et conspire avec elles au bien public, sans rien entreprendre sur personne.
Page 14 - Il fallait qu'il y eût des emplois et des personnes plus considérables , comme il faut qu'il y ait des yeux dans le corps. Leur éclat ne fait pas mépriser les pieds , ni les parties les plus basses.
Page 65 - Macédoine, son ancien royaume, tenu par ses ancêtres depuis tant de siècles, fut envahi de tous côtés comme une succession vacante; et après avoir été longtemps la proie du plus fort, il passa enfin à une autre famille. Ainsi ce grand conquérant, le plus renommé et le plus illustre qui fut jamais, a été le dernier roi de sa race.