Essai sur le Vêda: ou, Études sur les religions, la litérature et la constitution sociale de l'Inde, depuis les temps primitifs jusqu'aux temps Brahmaniques. Ouvrage pouvant servir d'introduction à l'étude des littératures occidentales

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Dezobry, 1863 - 476 pages
 

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Popular passages

Page 84 - Va trouver la terre, cette mère large et bonne, qui s'étend au loin. Toujours jeune, qu'elle soit douce comme un tapis pour celui qui a honoré les dieux par ses présents 0 terre, soulève-toi.
Page 64 - Telle qu'une vierge aux formes légères, ô déesse, tu accours vers le lieu du sacrifice. Ferme et riante, tu marches la première et tu dévoiles ton sein brillant. Pareille à la jeune fille que sa mère vient de purifier, tu révèles à l'œil l'éclatante beauté de ton corps. Aurore fortunée, brille par excellence; aucune des aurores passées ne fut plus belle que toi...
Page 198 - Livres saints, et de *ne pas s'abandonner aux plaisirs des sens. Soigner les bestiaux, donner l'aumône, sacrifier, étudier les Livres saints, faire le commerce, prêter à intérêt, labourer la terre, sont les fonctions assignées au vœçya. Mais le souverain Maître n'assigna aux cûdras qu'un seul office, celui de servir les classes précédentes sans déprécier leur mérite.
Page 355 - Le ciel est mon père, il m'a engendré. J'ai pour famille tout cet entourage céleste. Ma mère c'est la grande terre, la partie la plus haute de sa surface, c'est sa matrice.
Page 76 - ... des rapides Maruts, ces vents légers du matin que précipitent les premières chaleurs du soleil. Ces Maruts, enfants de Rudra, le pleureur, sont d'une mobilité extrême : debout sur des chars traînés par des antilopes, ils vont entre le ciel et la terre ; chargés des vapeurs humides de la rosée, ils s'élancent, habiles archers, armés du glaive; l'aigrette au front, le carquois sur l'épaule, prêts à frapper la nue pour en déchirer le sein fécond ; légers et forts, ils courent, ils...
Page 104 - Ciel est mon père. ,I'ai pour mère la grande Terre; la partie la plus haute de sa surface est sa matrice; c'est là que le Père féconde le sein de celle qui est son épouse et sa fille. » On sait que ce lieu fut en effet dans les temps postérieurs entouré de traditions mystiques et de conceptions symboliques : avant que le mot uttânapâda eût reçu la signification astronomique d'étoile du nord, il désignait, comme le montre son étymologie, les hauteurs du nord, d'où découlent les grandes...
Page 343 - Aussitôt les charmes de ces magiciens sont détruits ; aussitôt tu sembles donner naissance au soleil, au ciel, à l'aurore. L'ennemi a disparu devant toi. Indra a frappé Vritra, le plus nébuleux de ses ennemis. De sa foudre puissante et meurtrière, il lui a brisé les membres, tandis qu'Ahi, comme un arbre frappé de la hache, gît étendu sur la terre.
Page 328 - Vasus ont orné le cheval. 0 cheval, tu es Yama, tu es Aditya, tu es Trita, par un mystérieux accord. A des moments marqués, tu es arrosé de sôma : car on te reconnaît dans le ciel trois stations. Oui, on te reconnaît trois stations dans le ciel, comme tu en as trois dans les eaux et trois dans le grand fleuve de l'air. Mais j'aime surtout, ô cheval, à te voir, ainsi que Varuna, revenir au lieu où tu nais (chaque jour).
Page 211 - L'Aurore disperse les ténèbres de sa sœur, Elle fait rouler son char sous d'heureux auspices. HYMNE XXXI. SACRE D'UM ROI, PAR DHRODVA, FILS D'ANGIR AS. (Mètre : Anuuchloubh.) 1. Je t'ai amené au milieu (de nous). Sois ferme; soutiens-toi sans trembler. Tout le peuple te désire. Que ta royauté ne chancelle pas ! '2. Croîs en grandeur. Ne tombe point; (sois) comme ure montagne inébranlable.
Page 177 - ... époux : 25. Je l'enlève à l'autorité paternelle, pour la remettre dans la dépendance d'un mari. Puisse-t-elle, ô bienfaisant Indra, être fortunée et avoir de nombreux enfants ! L'époux prend la main de la jeune femme dans sa main ; et le prêtre dit ces mots : 26.

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