Les artistes français à l'étranger

Front Cover
Lecoffre, 1876 - 643 pages
 

Other editions - View all

Common terms and phrases

Popular passages

Page 110 - C'est d'elle qu'on a appris à mettre les escaliers à côté, pour avoir une grande suite de chambres, à exhausser les planchers, et à faire des portes et des fenêtres hautes et larges et vis-à-vis les unes des autres; et cela est si vrai, que la...
Page 57 - II , l'Europe enthousiasmée du caractère de grandeur que Louis XIV imprimait à toutes ses actions, de la politesse qui régnait à sa cour et des grands hommes qui illustraient son règne, voulait imiter la France qu'elle admirait; toute l'Allemagne y voyageait ; un jeune homme passait pour un imbécile , s'il n'avait séjourné quelque temps à la cour de Versailles ; le goût des Français régla nos cuisines, nos meubles , nos habillements et toutes ces bagatelles sur lesquelles la tyrannie...
Page 32 - ... notre goût. Comme il est impossible de ne pas reconnaître que les ouvrages des miniaturistes français au quinzième siècle ont dû refléter les affections, le goût et la science des grandes peintures entreprises chez nous à cette époque, ils acquièrent une grande importance pour l'histoire générale de l'école française. Ils suffiraient à eux seuls pour établir que, dès cette époque, notre école avait déjà atteint à un remarquable état d'avancement et d'études. Dès 1460,...
Page 339 - J'ai été reçu, dit-il, de l'empereur de la Chine aussi bien qu'un étranger puisse l'être d'un prince qui se croit le seul souverain du monde ; qui est élevé à n'être sensible à rien ; qui croit un homme , surtout un étranger, trop heureux de pouvoir être à son service et travailler pour lui. » Attiret devait cet accueil à un tableau del' Adoration des Rois, que l'empereur Kien-long trouva admirable.
Page 531 - Piles qui le vit à Varsovie, fait des gouaches et des dessins charmants; il a beaucoup d'imagination et ses ouvrages présentent souvent une multitude de figures qui toutes ont leur caractère et leur expression; on y retrouve le feu de son maître (Casanova), c'est un homme d'un vrai talent dans son genre.
Page 338 - J'ai été reçu, dit-il, de l'empereur de la Chine aussi bien qu'un étranger puisse l'être d'un prince qui se croit le seul souverain du monde ; qui est élevé à n'être sensible à rien ; qui croit un homme , surtout un étranger, trop heureux de pouvoir être à son service et travailler pour lui. » Attiret devait cet accueil à un tableau del...
Page 118 - ... l'art de se loger commodément et pour soi. Toutes ces distributions agréables que l'on admire aujourd'hui dans nos hôtels modernes, qui dégagent les appartements avec tant d'art, ces escaliers dérobés, toutes ces commodités recherchées qui rendent le service des domestiques si aisé et qui font de nos demeures des séjours délicieux et enchantés, n'ont été inventés que de nos jours.
Page 460 - Vatican, dont l'une montre l'homme vif, l'autre comme s'il estoit escorché, les muscles, nerfs, veines, artères et fibres, et la troisième est un skeletos, qui n'a que les ossements avec les tendons qui les lient et qui les accouplent ensemble.
Page 92 - Percier et de son ami ne furent plus employés •• qu'à dessiner des étoffes, qu'à esquisser des meubles;- ils travaillent pour les manufactures de tapis et de papiers peints ; ils produisent des compositions pour les décorations de théâtre; ils font des modèles pour les bronzes, les cristaux...
Page 339 - ... rigoureuse dans les détails; un fini à user la patience, même d'un Oriental. Attiret, formé à la manière large et vigoureuse des peintres italiens, se plia à tout; il devint même le chef des artistes chinois qui terminaient ses nombreux ouvrages, et écouta avec patience les conseils de tous les seigneurs , officiers, eunuques , et autres habitants du palais : conseils bizarres quelquefois , mais souvent d'une grande sagesse. Aussi, de 1753 à...

Bibliographic information