Theodore Parker, sa vie et ses œuvres

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C. Reinwald, J. Cherbuliez, 1865 - 330 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 44 - Time has blazoned on his mighty scroll ; No wreaths nor garlands ever did entwine So fair a temple of so vast a soul. There every Virtue set his triumph-seal ; "Wisdom conjoined with Strength and radiant Grace, In a sweet copy Heaven to reveal, And stamp Perfection on a mortal face ; Once on the earth wert thou, before men's eyes, That did not half thy beauteous brightness see ; E'en as the Emmet does not read the skies, Nor our weak orbs look through immensity. Once on the earth .wert thou, a living...
Page 323 - Je ne l'ai jamais entendu prononcer une mauvaise parole, au contraire. Il fut autrefois l'associé d'Horace Mann, et il a pris ainsi des leçons d'humanité auprès d'un grand maître. Je l'ai beaucoup respecté. C'est un homme respectable, dans le sens que ce mot comporte à Boston et dans un sens supérieur encore,, du moins, je le pensais. Il a bon cœur, il est charitable, bon voisin, ami sûr quand la politique n'intervient pas, généreux de sa bourse, excellent mari , bon père, bon parent....
Page 193 - Près du rouet de sa fille chérie Le vieux sergent se distrait de ses maux , Et , d'une main que la balle a meurtrie , Berce en riant deux petits-fils jumeaux. Assis tranquille au seuil du toit champêtre , Son seul refuge après tant de combats, II dit parfois : « Ce n'est pas tout de naître ; Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas !
Page 43 - Enfin, plongeant au fond de cette mer tumultueuse d'opinions de toute espèce qui s'entre-choquent et se réduisent mutuellement en poussière, son esprit judicieux et pratique cherche le fond résistant, permanent, sur lequel il faut jeter l'ancre, et il le trouve en ceci, qu'il n'est rien de meilleur pour un être quelconque, qu'il ne peut non plus y avoir pour lui d'obligation plus impérieuse que d'obéir à la loi de son être: donc, pour l'homme à la loi de la nature spirituelle. Être bon...
Page 179 - Oui, messieurs, j'y ai été obligé, et même de faire garder ma porte jour et nuit; j'ai dû, oui, j'ai dû m'armer moimême. Cette semaine-là, j'ai écrit mon sermon un pistolet sur mon pupitre, un pistolet chargé, voyez-vous, la capsule au piston, prêt à tirer. Et même il y avait une épée nue à la portée de ma main. J'ai fait cela à Boston, en plein xixe siècle, forcé de le faire pour défendre des innocents, membres de mon église, qu'on voulait envoyer à pire que la mort!
Page 66 - Grâce aux synoptiques, malgré leurs divergences, nous pouvons reconstruire l'enseignement que Jésus rehaussa par sa noble vie, et qui consiste à montrer dans l'amour de Dieu et des hommes le commandement et le bien suprêmes. Pourtant on regrette de devoir constater, à côté d'un incomparable sentiment de la perfection "divine, des assertions qui stipulent un enfer éternel, l'existence personnelle du diable, la fin prochaine du monde jointe au retour du Messie triomphant sur les nuées du...
Page 67 - L'excellence de la doctrine de Jésus ressort en particulier de ce qu'elle autorise pleinement l'homme à s'avancer indéfiniment audelà du point où Jésus est resté lui-même. Tout ce qui s'accorde avec la raison, la conscience et le sentiment religieux est essentiellement chrétien. La religion du Christ est donc une religion de liberté, celle du développement continu, de la poursuite incessante du meilleur et du plus parfait. Une autre de ses supériorités, c'est qu'elle nous propose non...
Page 262 - Il n'est pas un enfant sur les collines de la NouvelleAngleterre, il n'est pas une pauvre fille née dans quelqu'une de ces horribles caves qui déshonorent les capitales de l'Europe et crient contre la barbarie de la civilisation moderne , — dont après tout le sort n'ait été amélioré par ce grand livre. Sans doute aussi le temps viendra où l'on verra Jésus tel qu'il est. En vérité , il pourrait nous dire : « Je suis depuis si longtemps avec vous , et vous ne me connaissez pas encore...
Page 192 - SainteCatherine, il s'acquitta de ces fonctions avec un admirable dévouement, et mourut à la tâche en 1862. S'il était resté esclave, dira-t-on, peut-être vivrait-il encore ! Très-probablement, en effet, vu qu'un maître intelligent aurait compris qu'il ne devait pas l'excéder de travail plus que son bœuf et son cheval. La seule question qui reste à résoudre est celle de savoir si une vie honteuse est préférable à une belle mort. Les esclavagistes la résoudront à leur guise; pour...
Page 179 - Vous savez que je n'aime pas à me battre : si je ne suis pas un partisan de la non-résistance, il me faudrait de bien graves motifs pour me décider à répandre le sang humain. Mais que vouliez-vous donc que je fisse ? Écoutez. Je suis né dans la petite ville où commença la guerre de l'indépendance. Les cendres des citoyens qui tombèrent les premiers dans cette guerre reposent sous le monument de Lexington , ce monument consacré à la liberté et aux droits du genre humain. On y lit qu'ils...

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