Béranger, ses amis, ses ennemis et ses critiques ...J. Cherbuliez, 1864 |
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admirable aimait Alexandre Dumas Alfred de Musset amis amour avons Béranger n'a Bersot Biographie bon sens bonapartisme c'était caractère chan chansonnier chanté Charles de Mazade chose Clément de Ris cœur convictions critique Cuvillier Cuvillier-Fleury déisme démocratie Dernières chansons désintéressement devoirs dévouement Dieu dire drapeau écrivains égoïste ennemis esprit eût Fleury gens gloire goût gouvernement Guizot Hippolyte Lucas homme idées jamais jour jugement Jules Janin l'amour l'écrivain l'égalité l'Empereur l'Empire l'esprit l'homme L'INSTINCT Lamartine Laurent Pichat lettres libéraux liberté Lisette Louis Blanc Louis de Loménie lui-même ment Mme George Sand monde Montégut morale mort Musset n'avait n'était Napoléon nation œuvres parle paroles passions patrie patriotisme pauvre Pelletan pensée personnelle peuple philosophie poésie poëte politique qu'un raison réellement regret reproche républicain République Restauration reste rêves Révolution révolutionnaire Revue des Deux-Mondes rien rôle s'est s'il Sainte-Beuve sentiment seule sociale sonnier sorte talent Taxile Delord tion vérité vertu vrai
Popular passages
Page 177 - Qui découvrit un nouveau monde? Un fou qu'on raillait en tout lieu. Sur la croix que son sang inonde, Un fou qui meurt nous lègue un Dieu. Si demain, oubliant d'éclore, Le jour manquait, eh bien ! demain Quelque fou trouverait encore Un flambeau pour le genre humain.
Page 300 - Des potentats, dans vos cités en flammes, Osent du bout de leur sceptre insolent Marquer, compter et recompter les âmes, Que leur adjuge un triomphe sanglant. Faibles troupeaux, vous passez sans défense D'un joug pesant sous un joug inhumain. Peuples, formez une sainte alliance, Et donnez-vous la main. " Que Mars en vain n'arrête point sa course. Fondez les lois dans vos pays souffrants ; De votre sang ne livrez plus la source Aux rois ingrats, aux vastes conquérants.
Page 324 - Vieux vagabond, le soleil est à moi. Le pauvre at-il une patrie? Que me font vos vins et vos blés , Votre gloire et votre industrie , Et vos orateurs assemblés? Dans vos murs ouverts à ses armes, Lorsque l'étranger s'engraissait, Comme un sot j'ai versé des larmes. Vieux vagabond, sa main me nourrissait. Comme un insecte fait pour nuire , Hommes, que ne m'écrasiez-vous?
Page 293 - Il apparaît brillant sur cet écueil. Sa gloire est là comme le phare immense D'un nouveau monde et d'un monde trop vieux.
Page 297 - De quel éclat brillaient dans la bataille « Ces habits bleus par la Victoire usés ! « La liberté mêlait à la mitraille « Des fers rompus et des sceptres brisés. « Les nations, reines par nos conquêtes, « Ceignaient de fleurs le front de nos soldats. « Heureux celui qui mourut dans ces fêtes ! « Dieu, mes enfants, vous donne un beau trépas ! Tant de vertu trop tôt fut obscurcie.
Page 293 - Un conquérant , dans sa fortune altière , Se fit un jeu des sceptres et des lois, Et de ses pieds on peut voir la poussière Empreinte encor sur le bandeau des rois.
Page 272 - ... semblables étaient restées sans résultat ! ;, j'eus l'idée de mettre sous enveloppe mes informes poésies, et de les adresser par la poste au frère du premier consul, M. Lucien Bonaparte, déjà célèbre par un grand talent...
Page 324 - J'ai dit : qu'on m'enseigne un métier. Va, nous n'avons pas trop d'ouvrage, Répondaient-ils, va mendier. Riches, qui me disiez : travaille, J'eus bien des os de vos repas ; J'ai bien dormi sur votre paille. Vieux vagabond, je ne vous maudis pas. J'aurais pu voler, moi, pauvre homme; Mais non : mieux vaut tendre la main. Au plus, j'ai dérobé la pomme • Qui mûrit au bord du chemin.
Page 79 - Que d'un coup d'aile a fustigés le temps Vingt fois pour vous j'ai mis ma montre en gage. Dans un grenier qu'on est bien...
Page 232 - D'un palais l'éclat vous frappe, Mais l'ennui vient y gémir; On peut bien manger sans nappe, Sur la paille on peut dormir.