La légende des sièclesMichel Lévy Frères, 1859 - 270 pages |
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airain armure aube bête blanc blêmes bois Booz bourguignotte bras bruit brume burg Caïn cèdre chantait cheval ciel cieux clairons Cléopâtre Corbus d'Ernula démon Dieu dormait dromons Durandal effrayant enfants épée estoc Eviradnus faisons un rêve farouche fauve femme flots forêt frémissant frisson front GALICE Gasclin géant gouffre heaume hideux homme horrible hydre Iblis j'ai Jésus Joss jour joyeux Kanut l'arbre l'aube l'enfer l'homme l'ombre Ladislas Légende des Siècles linceul lion lueur lugubre Lumbier Lusace Mahaud Mahomet marche monstre monts mort Mourad Narbonne noir nuages nuit œil ombre Pacheco pâle Pardieu passe penche petit Zéno peuple pieds poëmes poing preux prince rampe rayons regard rêve rois Roland Roncevaux Rostabat Ruy le Subtil salle sang sanglant scheik Seigneur semble sépulcre seuil seul Sigismond sinistre soir soleil sombre songe sort souffle spectre sphinx sultan ténèbres terre terrible tête tombe tombeau tremble triste vague vieux vivants voit voix yeux
Popular passages
Page xvii - L'épanouissement du genre humain de siècle en siècle, l'homme montant des ténèbres à l'idéal, la transfiguration paradisiaque de l'enfer terrestre, l'éclosion lente et suprême de la liberté...
Page 16 - Et l'on développa la muraille flottante ; Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb « Vous ne voyez plus rien ? » dit Tsilla, l'enfant blond, La fille de ses fils, douce comme l'aurore ; Et Caïn répondit : « Je vois cet œil encore ! » Jubal, père de ceux qui passent dans les bourgs Soufflant dans des clairons et frappant des tambours, Cria : « Je saurai bien construire une barrière.
Page 93 - Charlemagne, empereur à la barbe fleurie, Revient d'Espagne; il a le cœur triste, il s'écrie . — Roncevaux ! Roncevaux ! ô traître Ganelon ! Car son neveu Roland est mort dans ce vallon Avec les douze pairs et toute son armée.
Page 17 - Seth ; Et l'on crevait les yeux à quiconque passait ; Et, le soir, on lançait des flèches aux étoiles. Le granit remplaça la tente aux murs de toiles, On lia chaque bloc avec des nœuds de fer, «>— ' ' Et la ville semblait une ville d'enfer ; L'ombre des tours faisait la nuit dans les campagnes; IIs donnèrent aux murs l'épaisseur des montagnes ; Sur la porte on grava :
Page 16 - Étends de ce côté la toile de la tente. — Et l'on développa la muraille flottante ; Et, quand on l'eut fixée avec des poids de plomb : — Vous ne voyez plus rien?
Page viii - Exprimer l'humanité dans une espèce d'œuvre cyclique ; la peindre successivement et simultanément sous tous ses aspects, histoire, fable, philosophie, religion, science, lesquels se résument en un seul et immense mouvement d'ascension vers la lumière ; faire apparaître, dans une sorte de miroir sombre et clair,... cette grande figure une et multiple, lugubre et rayonnante, fatale et sacrée, l'Homme ; voilà de quelle pensée, de quelle ambition, si l'on veut, est sortie La Légende des Siècles...
Page 16 - Restons-y. Nous avons du monde atteint les bornes. — Et, comme il s'asseyait, il vit dans les cieux mornes L'œil à la même place au fond de l'horizon. Alors il tressaillit en proie au noir frisson. — Cachez-moi ! cria-t-il ; et, le doigt sur la bouche, Tous ses fils (2) regardaient trembler l'aïeul farouche.
Page 213 - Zim-Zizimi, soudan d'Egypte, commandeur Des croyants, padischah qui dépasse en grandeur Le césar d'Allemagne et le sultan d'Asie, Maître que la splendeur énorme rassasie, Songe. C'est le moment de son festin du soir...
Page 35 - II était, quoique riche, à la justice enclin; II n'avait pas de fange en l'eau de son moulin, II n'avait pas d'enfer dans le feu de sa forge.
Page 201 - La mélodie encor quelques instants se traîne Sous les arbres bleuis par la lune sereine, Puis tremble, puis expire, et la voix qui chantait S'éteint comme un oiseau se pose; tout se tait.