Revue de Bretagne, de Vendée & d'Anjou, Volume 1; Volume 4Arthur La Broderie, Émile Grimaud J. Forest, aîné, 1858 |
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admirable Apremont artistes avaient beau belle bientôt Bretagne Bretons c'était çà Cathelineau chants château château de Coulonges château des Granges chose chrétienne Christianisme ciel citoyen Clytemnestre cœur colonne comte Convoion Coulonges dames deniers devant dévouement Dieu Dinan dire doute druides enfants famille femme feudiste fille François Ier général d'Andigné génie gloire Gradlon Gusty Hamlet hommes Hyde de Neuville j'ai jamais jeune jour Kerjean l'abbé l'église l'empereur l'histoire l'homme laissé lévrier Louis Louis XIV Madame main Marguerite Mellier ment mère milieu Mirabeau Mme de Montbriant monde Monsieur monument mort n'avait n'était Nantes noble noblesse Nominoë parler paroisse paroles passé Patrice pauvre pays paysans pensée père peuple Pin-en-Mauges poète porte pouvait premier prince qu'un Quatorze raison reste Révolution rien Rochejaquelein romaine Roselière Royale saint Saint-Cast sang savez seigneurs sentiment sera seul Shakspeare sorte souvent terre tion titre tombe trouve Vendée Vendéens voilà voix XVIe siècle yeux
Popular passages
Page 139 - Quand on voit le style naturel, on est tout étonné et ravi; car on s'attendait de voir un auteur, et on trouve un homme.
Page 8 - ... sa piété est louée comme son courage, et sa mémoire ne se flétrit point par le temps : l'autre élevé par les armes au comble de la gloire comme un David , comme lui meurt dans son lit en publiant les louanges de Dieu, et instruisant sa famille; et laisse tous les cœurs remplis tant de l'éclat de sa vie que de la douceur de sa mort.
Page 452 - L'histoire de la contrée, de la province, de la ville natale, est la seule où notre âme s'attache par un intérêt patriotique; les autres peuvent nous sembler curieuses, instructives, dignes d'admiration; mais elles ne nous touchent point de cette manière.
Page 240 - Le feu avait pris à toutes les têtes. Les cadets de bonne maison, qui n'ont rien, furent ravis d'immoler leurs trop heureux aînés sur l'autel de la patrie; quelques curés de campagne ne goûtèrent pas avec moins de volupté le plaisir de renoncer aux bénéfices des autres; mais ce que la postérité aura peine à croire, c'est que le même enthousiasme gagna toute la noblesse ; le zèle prit la marche du dépit; on fit sacrifices sur sacrifices : et comme le point d'honneur, chez les Japonais,...
Page 64 - Je médite sur l'ordre de l'univers , non pour l'expliquer par de vains systèmes, mais pour l'admirer sans cesse, pour adorer le sage auteur qui s'y fait sentir. Je converse avec lui, je pénètre toutes mes facultés de sa divine essence; je m'attendris à ses bienfaits, je le bénis de ses dons : mais je ne le prie pas.
Page 64 - Jérusalem, qui tues les prophètes et qui lapides ceux qui te sont envoyés, combien de fois ' ai-je voulu rassembler tes enfants comme la poule rassemble ses poussins sous ses ailes, et tu ne l'as pas voulu ! Eh bien!
Page 263 - ... il entend les signes de sa volonté : sans avoir, comme l'homme, la lumière de la pensée, il a toute la chaleur du sentiment; il a de plus que lui la fidélité, la constance dans ses affections; nulle ambition , nul intérêt, nul désir de vengeance, nulle crainte que celle de déplaire ; il est tout zèle...
Page 26 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent. La lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion; et alors ce sera un beau tapage. Les jeunes gens sont bien heureux; ils verront de belles choses.
Page 17 - Les provinces à l'envi marchèrent de loin sur les traces de la ville. La simplicité des anciennes mœurs changea : il ne resta plus de vestiges de la modestie de nos pères que dans leurs vieux et respectables portraits , qui , en ornant les murs de nos palais, nous en reprochaient tout bas la magnificence.
Page 6 - Ce n'est pas devant les césars et les princes, ce n'est pas devant les héros et les capitaines que je t'oblige de comparaître : comme ils ont été tes adorateurs ils prononceraient à ton avantage. Je t'appelle à un jugement où préside un Roi couronné d'épines, que l'on a revêtu de pourpre pour le tourner en ridicule, que l'on a attaché à une croix pour en faire un spectacle d'ignominie : c'est à ce tribunal que je te défère; c'est devant ce Roi que je t'accuse.