Napoléon, sa famille, ses amis, ses généraux, ses ministres et ses contemporains: ou, Soirées secrètes du Luxembourg, des Tuileries, de Saint-Cloud, de la Malmaison, de Fontainebleau, etc, Volume 3

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Page 136 - Que, sous prétexte d'emmener les blessés, on ne dégarnisse pas les rangs, et que chacun soit bien pénétré de cette pensée, qu'il faut vaincre ces stipendiés de l'Angleterre qui sont animés d'une si grande haine contre notre nation.
Page 281 - ... la grande capitale ; qui , dans l'autre, prétendit déshonorer deux cent mille braves, qu'on parviendrait peut-être à vaincre , mais qu'on ne surprendra jamais hors du chemin de l'honneur et de la gloire. Beaucoup de sang a été versé en peu de jours; de grands désastres pèsent sur la monarchie prussienne. Qu'il est digne de bln.ne, cet homme qui d'un mot pouvait les prévenir, si, comme Nestor, élevant la parole au milieu des conseils , il avait dit : « Jeunesse inconsidérée, taisez...
Page 136 - Soldats, je dirigerai moi-même tous vos bataillons ; je me tiendrai loin du feu, si, avec votre bravoure accoutumée, vous portez le désordre et la confusion dans les rangs ennemis ; mais, si la victoire était un moment incertaine, vous verriez votre Empereur s'exposer aux premiers coups, car la victoire ne saurait hésiter, dans cette journée surtout où il y va de l'honneur de l'infanterie française, qui importe tant à l'honneur de toute la nation.
Page 277 - Nos routes et nos villes frontières sont remplies de conscrits qui brûlent de marcher sur vos traces. Nous ne serons plus désormais les jouets d'une paix traîtresse, et nous ne poserons plus les armes que nous n'ayons obligé les Anglais...
Page 241 - Soldats, l'ordre pour votre rentrée en France était parti ; vous vous en étiez déjà rapprochés de plusieurs marches. Des fêtes triomphales vous attendaient, et les préparatifs pour vous recevoir étaient commencés dans la capitale. Mais lorsque nous nous abandonnions à cette trop confiante sécurité, de nouvelles trames s'ourdissaient sous le masque de l'amitié et de l'alliance. Des cris de guerre se sont fait entendre à Berlin. Depuis deux mois nous sommes provoqués tous les jours...
Page 113 - Mon peuple m'a donné, dans toutes les circonstances, des preuves de sa confiance et de son amour ; il volera sous les drapeaux de son Empereur et de son armée qui, dans peu de jours, auront dépassé les frontières. « Magistrats, soldats, citoyens, tous veulent maintenir la patrie hors...
Page 378 - Soyez les bien-venus! je suis content de vous! « Surpris par un ennemi perfide , avant que vos colonnes fussent réunies , vous avez dû rétrograder jusqu'à l'Adige.
Page 446 - ... qu'il plaira à la providence de me donner. Dieu sait combien une pareille résolution a coûté à mon cœur ; mais il n'est aucun sacrifice qui soit au- : dessus de mon courage, lorsqu'il m'est démontré qu'il est utile au bien de la France.
Page 112 - ... l'Autriche et la Russie se sont réunies à l'Angleterre, et notre génération est entraînée de nouveau dans toutes les calamités de la guerre. Il ya peu de jours que j'espérais encore que la paix ne serait point troublée; les menaces et les outrages m'avaient trouvé impassible, mais l'armée autrichienne a passé l'Inn;. Munich est envahie ; l'Électeur de Bavière est chassé de sa capitale ; toutes mes espérances se sont évanouies. C'est dans cet instant que s'est dévoilée la méchanceté...
Page 155 - Russie, cent vingt pièces de canon, vingt généraux, plus de trente mille prisonniers, sont le résultat de cette journée à jamais célèbre. Cette infanterie tant vantée, et en nombre supérieur, n'a pu résister à votre choc, et désormais vous n'avez plus de rivaux à redouter. Ainsi, en deux mois, cette troisième coalition a été vaincue et dissoute. La paix ne peut...

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