Rabelais médecin

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V. Pairault, 1879 - 310 pages
Four-part series inaugurated by Brémond in 1879, under the general title of "Rabelais médecin," in which he edits the books of Gargantua and Pantagruel separately with reference to "chaque passage relatif á la medécine ... chaque terme médical." cf. Préambule, p. [3].
 

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Common terms and phrases

Popular passages

Page 11 - Si veu l'avez, vous avez peu noter de quelle dévotion il le guette, de quel soing il le guarde, de quel ferveur il le tient, de quelle prudence il l'entomme, de quelle affection il le brise, et de quelle diligence il le sugce.
Page 258 - Mieux eust-il fait soy contenir en sa maison, royallement la gouvernant, que insulter en la mienne, hostilement la pillant : car par bien la gouverner l'eust augmentée, par me piller sera destruict.
Page 29 - ... s'il a eu connaissance de la grossesse avant le mariage ; 2° s'il a assisté à l'acte de naissance et si cet acte est signé de lui ou contient sa déclaration qu'il ne sait signer ; 3° si l'enfant n'est pas déclaré viable.
Page 167 - Ce disant, mit bas son grand habit, et se saisit du baston de la croix, qui estoit de cœur de cormier, long comme une lance, rond à plein poing, et quelque peu semé de fleurs de lys toutes presque effacées. Ainsi sortit en beau...
Page 107 - Paris est tant sot, tant badaut, et tant inepte de nature, qu'un basteleur, un porteur de rogatons, un mulet avec ses cymbales, un vielleux au milieu d'un carrefour assemblera plus de gens que ne feroit un bon prescheur evangelique.
Page 258 - Césars et aultres telz, est contraire à la profession de l'Evangile, par lequel nous est commandé guarder, saulver, régir et administrer chascun ses pays et terres, non hostilement envahir les aultres, et, ce que les Sarazins et Barbares jadis appelloient prouesses, maintenant nous appelions briguanderies et mechansetez.
Page 8 - Tel disoit estre Socrates, parce que, le voyans au dehors et l'estimans par l'exteriore apparence, n'en eussiez donné un coupeau d'oignon, tant laid il estoit de corps, et ridicule en son maintien; le nez pointu, le reguard d'un taureau, le visaige d'un fol, simple en meurs...
Page 303 - Toute leur vie estoit employée non par loix, statuz ou reigles, mais selon leur vouloir et franc arbitre. Se levoient du lict quand bon leur sembloit, beuvoient, mangeoient, travailloient, dormoient quand le désir leur venoit; nul ne les esveilloit, nul ne les parforceoit ny à boyre, ny à manger, ny à faire chose aultre quelconques.
Page 138 - Lors, si bon sembloit, on continuoit la lecture, ou commenceoient à deviser joyeusement ensemble, parlans pour. les premiers moys de la vertus, propriété, efficace et nature de tout ce que leur estoit servy à table : du pain, du vin, de l'eau, du sel, des viandes, poissons, fruictz, herbes, racines, et de l'apprest d'icelles.
Page 140 - Ce faict, on apportait des chartes, non pour jouer, mais pour y apprendre mille petites gentillesses et inventions nouvelles, lesquelles toutes yssoient de arithmétique.

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