Compte-rendu officiel de la commission du Congrès

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E. Dentu, 1890 - 384 pages
 

Common terms and phrases

Popular passages

Page 116 - Il ya donc une profession de foi purement civile dont il appartient au souverain de fixer les articles, non pas précisément comme dogmes de religion, mais comme sentiments de sociabilité, sans lesquels il est impossible d'être bon citoyen ni sujet fidèle.
Page 116 - Sans pouvoir obliger personne à les croire, il peut bannir de l'État quiconque ne les croit pas; il peut le bannir, non comme impie, mais comme insociable, comme incapable d'aimer sincèrement les lois, la justice, et d'immoler au besoin sa vie à son devoir.
Page 70 - Ce jour est arrivé, je m'en réjouis comme d'un des plus « grands bienfaits de la République française. Quoique j'aie « déposé depuis un grand nombre d'années tout caractère « ecclésiastique, et qu'à cet égard ma profession de foi...
Page 129 - Ne pensez pas que je sois venu apporter la paix sur la terre : je ne suis pas venu apporter la paix, mais l'épée.
Page 69 - ... livre où toutes les nations peuvent lire et apprendre leurs devoirs ; ce livre qui, bien loin d'avoir besoin d'être augmenté, corrigé et commenté, doit servir à abréger, corriger et augmenter tous les autres.
Page 70 - Ce jour est arrivé; je m'en réjouis comme d'un des plus grands bien'aits de la République française. Quoique j'aie déposé depuis un grand nombre d'années tout caractère ecclésiastique et qu'à cet égard ma profession de foi soit ancienne et bien connue, qu'il me soit permis de profiter de la nouvelle occasion qui se présente pour déclarer encore et cent fois s'il le faut que je ne...
Page 306 - Les décisions sont prises à la majorité des voix des membres présents. En cas de partage, la voix du président est prépondérante.
Page 70 - Je ne puis pas, comme plusieurs de nos collègues, vous livrer les papiers ou titres de mon ancien état; depuis longtemps, ils n'existent plus ; je n'ai point de démission à vous donner parce que je n'ai aucun emploi ecclésiastique ; mais il me reste une offrande à faire à la patrie, celle de *vr10.000 livres de rentes viagères que la loi m'avait conservées pour indemnité d'anciens bénéfices.
Page 219 - Ma bonne sœur, je ne veux ni ne peux servir de victime et de jouet à la réaction victorieuse. Pardonne-moi de partir avant toi, qui m'as sacrifié ta vie; mais je ne me sens plus le courage de subir une nouvelle défaite après tant d'autres. Je t'embrasse mille fois comme je t'aime; ton souvenir sera le dernier qui visitera ma pensée avant d'aller au repos. Je te bénis, ma bien-aimée sœur, toi qui as été ma seule famille depuis la mort de notre pauvre mère. Adieu, adieu, je t'embrasse...
Page 273 - Une longue habitude du calendrier grégorien a rempli la mémoire du peuple d'un nombre considérable d'images qu'il a longtemps révérées et qui sont encore aujourd'hui la source de ses erreurs religieuses ; il est donc nécessaire de substituer à ces visions de l'ignorance les réalités de la raison, et au prestige sacerdotal la vérité de la nature.

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