Histoire des paysans, Volume 1Libraire Fischbacher, 1886 |
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abbés acheter affranchissements armes avaient bagaudes bandits barons Berry bourgeois Bourgogne Bretagne c'était campagnes cens chap CHAPITRE chartes châtelains chevaliers chose chrétiens clergé commune comte condition corvées Cout coutume crimes deniers dépouiller Dieu dime Dom Calmet Dom Lobineau Dom Morice domaines donner ecclésiastiques églises enfants esclaves états eût évêques faisait femmes féodalité fief franchise Froissart Gaule gens gentilshommes gneurs Guérard habitants Hist hommes jacquerie Jacques Bonhomme jours justice l'affranchissement l'Église l'évêque laïques légistes lever liberté lods et ventes Louis Louis IX Louis VII main mainmorte maître misère monastère mort moyen âge n'avait n'était nobles noblesse Ordonnances du Louvre pape passer pauvres payer paysans personne peuple Philippe Philippe-le-Bel piller plat pays pouvait propriété provinces redevances reste révoltés Richard Simon rien rois royale royaume ruine saint seigneuriaux seigneurs serfs servage servitude seulement sire sujets suzerain taille terre tiers état tion tyrannie vassaux vilains villages villes XIIe siècle XIVe
Popular passages
Page 148 - Vous devez donc être persuadé que les rois sont seigneurs absolus et ont naturellement la disposition pleine et libre de tous les biens qui sont possédés, aussi bien par les gens d'église que par les séculiers, pour en user, en tout temps, comme de sages économes, c'esl-à-dire suivant le besoin général de leur État.
Page 117 - Les hommes résidant dans ladite ville n'iront « ni à l'ost ni à aucune chevauchée , si je ne suis moi-même à « leur tête '. Je leur accorde, en outre, le droit d'avoir six « échevins qui administreront les affaires communes de la « ville , et assisteront mon prévôt dans ses plaids. J'ai arrêté « que nul seigneur, chevalier ou autre, ne pourrait tirer hors « de la ville aucun des nouveaux habitants, pour quelque rai...
Page 117 - Moi, Henri, comte de Troyes, fais savoir à tous « présents et à venir que j'ai établi les coutumes « ci-dessous énoncées pour les habitants de ma ville...
Page 297 - de nostre grand conseil, avons ordené et ordenons , «que generaument, par tout nostre royaume, de «tant comme il peut appartenir à nous et à nos «successeurs, telles servitudes soient ramenées à «franchises ; et à...
Page 114 - excédez en tout point les bornes de la commune « de Laon qui vous a été donnée pour modèle, et « ce que nommément nous vous avons défendu, « savoir, de faire entrer dans votre commune les « quartiers et les villages du dehors, vous le faites, « avec audace et assurance. Les revenus coutumiers « des églises, possédés par elles depuis plusieurs a siècles, ou vous les leur enlevez vous-mêmes, ou « vous défendez aux sujets de les payer par l'aulo
Page 160 - Nous allons descendre au pied du château , dans ces chétives demeures où vit la population sujette qui en cultive les domaines. Sa situation ne ressemble en rien à celle des habitants du château, rien ne la défend, ne la met à l'abri; elle est exposée à tous les périls, en proie à de continuelles vicissitudes; c'est sur elle et à ses dépens qu'éclatent tous les orages qui remplissent la vie de ses maîtres. Jamais...
Page 63 - De condamner cet état, ce serait entrer dans les sentiments que M. Jurieu lui-même appelle ouirés, c'est-à-dire dans les sentiments de ceux qui trouvent toute guerre injuste; ce serait non-seulement condamner le droit des gens où la servitude est admise, comme il paraît par toutes les lois, mais ce serait condamner le Saint-Esprit qui ordonne aux esclaves, par la bouche de saint Paul, de demeurer en leur état, et n'oblige point leurs maîtres à les affranchir...
Page 371 - ... avait la tutelle. La fiancée avait douze ans, le fiancé soixante : cinq fois son âge. Mais, non content de ce fameux sans dot de l'Avare, qui aplanit les difficultés et rapproche les âges, le comte, en homme avisé, exigea du duc un...
Page 296 - ... attendu que toute créature humaine qui est formée à l'image de Nôtre-Seigneur doit généralement être franche par droit naturel...
Page 287 - Ferre, de Corbie, et pour tous les nobles et communs de Bourgogne , et pour tous nos alliés et adjoints étant dedans les points du royaume de France; salut.