De l'education des fillesHachette, 1920 - 38 pages |
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Acad accoutumer accoutumez-la âge agréable aimer âme Antiope assez attrayante beauté besoin Bossuet Catéchisme cerveau chap choses chrétienne cœur Comenius conseil Évangélique conseils conversation corps craindre curiosité d'ordinaire défauts dégoût Dieu direz-vous divertissements doit domestiques donner éducation élève enfant à aimer enfants enseigne entendre ERASME esprit études exemple faites-lui femmes Femmes savantes Fénelon Fleury gens goût histoires hommes idées instructions Israé Jacqueline Pascal jamais Jésus-Christ jeunes filles l'âme l'autorité l'Éducation des Filles l'Église l'enfant l'esprit l'instruction laisser livre mademoiselle votre fille mauvaise éducation maximes ment Mentor mépris mépriser méthode Mme de Lambert Mme de Maintenon Mme Guyon Mœurs des Israélites monde montrer montrez-leur naturel pables parler passions penser personnes piété plaisir plaisirs pratique première Quiétisme raison règles religion remarquer rendre rien Rousseau sage saint saint Augustin sensibles sentiments sera servir seulement simple soient soin solide souvent Télémaque tion Traité trouver Ursulines vanité vertu veut XVIIe siècle
Popular passages
Page 172 - ... fait chaque chose à propos : le bon ordre de la maison de son père est sa gloire; elle en est plus ornée que de sa beauté. Quoiqu'elle ait soin de tout et qu'elle soit chargée de corriger, de refuser, d'épargner, choses qui font haïr presque toutes les femmes, elle s'est rendue aimable à toute la maison...
Page 173 - ... d'un seul regard elle se fait entendre , et on craint de lui déplaire : elle donne des ordres précis; elle n'ordonne que ce qu'on peut exécuter; elle reprend avec bonté, et, en reprenant, elle encourage. Le cœur de son père se repose sur elle , comme un voyageur abattu par les ardeurs du soleil se repose à l'ombre sur l'herbe tendre.
Page 173 - Son esprit, non plus que son corps, ne se pare jamais de vains ornements : son imagination, quoique vive, est retenue par sa discrétion : elle ne parle que pour la nécessité; et si elle ouvre la bouche, la douce persuasion et les grâces naïves coulent de ses lèvres. Dès qu'elle parle, tout le monde se tait, et elle en rougit : peu s'en faut qu'elle ne supprime ce qu'elle a voulu dire , quand elle aperçoit qu'on l'écoute si attentivement. À peine l'avons-nous entendue parler.
Page 172 - ... ne s'embarrasse jamais, parce qu'elle fait chaque chose à propos : le bon ordre de la maison de son père est sa gloire; elle en est plus ornée que de sa beauté. Quoiqu'elle ait soin de tout, et qu'elle soit chargée de corriger...
Page 65 - Je vous vois accabler un homme de caresses, Et témoigner pour lui les dernières tendresses; De protestations, d'offres et de serments Vous chargez la fureur de vos embrassements: Et, quand je vous demande après quel est cet homme, A peine pouvez-vous dire comme il se nomme, Votre chaleur pour lui tombe en vous séparant, Et vous me le traitez, à moi, d'indifférent.
Page 11 - A rien d'utile» Cette inapplication se tourne même en habitude incurable. Cependant voilà un grand vide, qu'on ne peut espérer de remplir de choses solides ; il faut donc que les frivoles prennent la place.
Page 94 - ... c'est d'elle seule que les hommes bienheureux sont nourris; elle sort d'eux et elle y entre ; elle les pénètre et s'incorpore à eux comme les aliments s'incorporent à nous. Ils la voient , ils la sentent, ils la respirent ; elle fait naître en eux une source intarissable de paix et de joie.
Page 61 - ... de le décourager. Donnez-lui de temps en temps de petites victoires sur ceux dont il est jaloux ; engagez-le , si vous le pouvez, à rire librement avec vous de sa timidité; faites-lui voir des gens timides comme lui , qui...
Page 6 - Le monde n'est point un fantôme; c'est l'assemblage de toutes les familles : et qui est-ce qui peut les policer avec un soin plus exact que les femmes, qui, outre leur autorité naturelle et leur assiduité dans leur maison, ont encore l'avantage d'être nées soigneuses, attentives au détail, industrieuses, insinuantes et persuasives?
Page xix - Elles se gâtent même par là pour le monde ; car tous ces beaux sentiments en l'air, toutes ces passions généreuses, toutes ces aventures, que l'auteur du roman a inventées pour le plaisir, n'ont aucun rapport avec les vrais motifs qui font agir dans le monde et qui décident des affaires, ni avec les mécomptes qu'on trouve dans tout ce qu'on entreprend.