Revue des deux mondes, Volume 3François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1874 |
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Common terms and phrases
Adélaïde assez avaient bassin Bazaine Bazeilles beau Birmanie c'était cadastre Carducci Casimir Perier catharisme cause cheval Chinois chose chott clergé cœur corps côté coup couvens Croult culte d'Urfé députés devant diamans dire donner doute eaux ecclésiastique enfans esprit eût femme Finoël force forme Francelin général Georgette Gérard Givonne golfe de Gabès gouvernement guerre Gustave Flaubert Hegel Hélène heures homme jamais jeune fille John jour Juvigny Kachgar l'armée l'assemblée l'église l'empereur l'esprit l'état Laheyrard laisser Louis XV lutte main maréchal de Mac-Mahon Marius ment Meuse ministre Mme Grandfief monde morale n'avait n'était nationale nature orthodoxes passé passions pays peinture pensée père peuple peut-être philosophie poète politique pope porte pouvait pouvoir premier président presque prêtre princesses province qu'un raison Rangoun regard religieux reste rien Russie s'est s'était saint saint-synode Seigneulles semble sentiment serait seul siècle sorte souvent Sumner terre tête tion Tonkin Triton trouve Tu-Duc vrai yeux Yunnan
Popular passages
Page 210 - J'ai envie de voler, de nager, d'aboyer, de beugler, de hurler. Je voudrais avoir des ailes, une carapace, une écorce, souffler de la fumée, porter une trompe, tordre mon corps, me diviser partout, être en tout, m'émaner avec les odeurs, me développer comme les plantes, couler comme l'eau, vibrer comme le son, briller comme la lumière, me blottir sur toutes les formes, pénétrer chaque atome, descendre jusqu'au fond de la matière, — être la matière...
Page 826 - La génération étant le seul moyen de connaître les limites auxquelles les variétés peuvent s'étendre, on doit définir l'espèce , la réunion des individus descendus l'un de l'autre ou de parents communs, et de ceux qui leur ressemblent autant qu'ils se ressemblent entre eux...
Page 109 - Reims avec toutes les instructions nécessaires. Ne pas secourir Bazaine aurait à Paris les plus déplorables conséquences. En présence de ce désastre, il faudrait craindre que la capitale ne se défende pas.
Page 240 - J'ai cru t'avoir sauvé. — Non, c'est moi qui t'entraîne. — Si nous sommes unis, peu m'importe en quel lieu! Nomme-moi donc encore ou ta Sœur ou ton Dieu! — J'enlève mon esclave et je tiens ma victime. — Tu paraissais si bon! Oh! qu'ai-je fait? — Un crime. — Seras-tu plus heureux du moins, es-tu content? — Plus triste que jamais.
Page 101 - L'armée de Châlons sera avant trois jours de 85,000 hommes, sans compter le corps de Douay, qui rejoindra dans trois jours et qui est de 18,000 hommes. Ne peut-on pas faire une puissante diversion sur les corps prussiens, déjà épuisés par plusieurs combats * L'Impératrice partage mon opinion.
Page 553 - J'ai su que vous souhaitiez La Fontaine en Angleterre ; « on n'en jouit guère à Paris ; sa tête est bien affoiblie. C'est « le destin des poètes : le Tasse et Lucrèce l'ont éprouvé. Je « doute qu'il y ait du philtre amoureux pour La Fontaine, il « n'a guère aimé de femmes qui en eussent pu faire la
Page 547 - Que vous aviez raison, mademoiselle, de dire qu'ennui galoperait avec moi devant que j'aie perdu de vue les clochers du grand village! c'est chose si vraie que je suis présentement d'une mélancolie qui ne pourra, je le sens, se dissiper qu'à mon retour à Paris.
Page 544 - ... et ne les saurait-on mieux comparer qu'à une bonne femme qui portait une potée de lait au marché, faisant son compte ainsi : qu'elle la vendrait deux liards ; de ces deux liards elle achèterait une douzaine d'œufs, lesquels...
Page 740 - ... était son effroi, qu'alors elle s'approchait des personnes les moins considérables; elle leur faisait mille questions obligeantes; voyait-elle un éclair, elle leur serrait la main ; pour un coup de tonnerre elle les eût embrassées. Mais le beau temps revenu la princesse reprenait sa...
Page 740 - Je n'ai jamais vu personne avoir l'air si effarouché; elle marchait d'une vitesse extrême, et, pour reconnaître sans les regarder les gens qui se rangeaient sur son passage, elle avait pris l'habitude de voir de côté, à la manière des lièvres. Cette princesse était d'une si grande timidité qu'il était possible de la voir tous les jours, pendant des années, sans l'entendre prononcer un seul mot...