Histoire de la littérature romaine

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Popular passages

Page 597 - C'est le livre des vieillards, des philosophes, des citoyens , des courtisans , des Princes. Il console des hommes celui qui en est loin , il éclaire celui qui est forcé de vivre avec eux.
Page 570 - Pline a travaillé sur un plan bien plus grand, et peul«-être trop vaste; il a voulu tout embrasser , et il semble avoir mesuré la Nature , et l'avoir trouvée trop petite encore, pour l'étendue de son esprit. Son histoire naturelle comprend, indépendamment de l'histoire des animaux, des plantes et des minéraux, l'histoire du ciel et de la terre, la médecine, le...
Page 496 - ... aucteur eust donné encores quelque tour de pigne, s'il en eust eu loisir ; et le cinquiesme livre en l'Aeneïde me semble le plus parfaict. l'ayme aussi Lucain ; et le practique volontiers, non tant pour son style que pour sa valeur propre et vérité de ses opinions et Jugements.
Page 369 - L'homme n'est qu'un roseau le plus faible de la nature, mais c'est un roseau pensant. Il ne faut pas que l'univers entier s'arme pour l'écraser. Une vapeur, une goutte d'eau, suffit pour le tuer. Mais quand l'univers l'écraserait, l'homme serait encore plus noble que ce qui le tue, parce qu'il sait qu'il meurt; et l'avantage que l'univers a sur lui, l'univers n'en sait rien. Toute...
Page 433 - Il convient que c'est surtout au théâtre, qu'il ne peut s'empêcher de désirer tout ce qu'il voit. Il avoue même à Cynthia, qu'il a eu quelque goût pour une Lycinna, mais si peu, si peu, que ce n'est pas la peine d'en parler. Après tout, à juger de cette Cynthia par le portrait qu'il en fait , elle ne méritait pas plus de fidélité. Jamais femme n'eut plus de disposition à tourmenter, à désespérer un amant; et jamais amant ne parut si malheureux, et ne se plaignit tant que Properce....
Page 492 - La proximité des temps, la notoriété publique de la guerre civile, le siècle éclairé, politique, et peu superstitieux, où vivaient César et Lucain, la solidité de son sujet.
Page 134 - On ne peut dire combien il s'est diverti agréablement et utilement dans Térence, et combien de vives images de la vie humaine lui ont passé devant les yeux en le lisant. Il a vu les trompeuses amorces de la volupté et des femmes; les aveugles...
Page 643 - crime de négliger ses concitoyens au jour de la sécurité ; » mais le malheur public réclame la foi de tous. » Le sentiment qui a dicté ces vers est noble, il ya un patriotisme délicat, une compassion généreuse dans ce souvenir envoyé des portes de la magnifique Rome à la triste Gaule. Rutilius , trouvant sur sa route un de ses amis, s'écrie en l'embrassant : « 11 me semble jouir déjà d'une portion
Page 367 - Ces morceaux, qui sont les plus cités, ne peuvent donner une idée de tout son talent. Qu'on lise son cinquième chant sur la formation de la société, et qu'on juge si la poésie offrit jamais un plus riche tableau. M. de Buffou en développe un semblable dans la septième des Époques de la nature.
Page 366 - Une douzaine de morceaux d'un goût exquis, pleins de grâce et de naturel, l'ont mis au rang des poètes les plus aimables. Ce sont de petits chefs-d'œuvre où il n'ya pas un mot qui ne soit précieux , mais qu'il est aussi impossible d'analyser que de traduire. On définit d'autant moins la grâce, qu'on la sent mieux. Celui qui pourra expliquer le charme des regards , du sourire , de la démarche d'une femme aimable, celui-là pourra expliquer le charme des vers de Catulle.

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