Revue des langues romanes, Volumes 15-181870 |
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altre aquell aquest Avignon Barcelona barun Bauquier Boucherie cant Carga catalan Chabaneau chanson Chanson de Roland chant Clair Gleizes COLOGNAC Corr coume coumo d'aquel d'Empurias dels dessenden pagan dialectes Dictionnaire dins lou dóu dous drille encara fach félibres Félibrige feta forme française glossaire grammaire idiomes Item que tot j'ai l'abbé l'article l'auteur langue d'oc languedocien langues romanes Lansargues latin lettre lèu leudaire limousin littéraire littérature Louis Roumieux lous Mazaugues ment Midi Mistral molt Montpellier moun moyen âge Nimes Orthographe ounte pages don patois Pere philologie pioi poëme poésie poëte populaire portaran premier provençal Provence proverbes publié qu'es acò rana randa Raynouard Revue rime Roque-Ferrier Roumieux Roussillon saint Sainte-Enimie segon sens senyor serait seulement Société sols comtants soun tems texte tot hom Toulouse toun tres dinies tolzas troubadours trouve vieur voyelle XVIIe siècle
Popular passages
Page 183 - Le Comité d'instruction publique présentera un rapport sur les moyens d'exécution pour une nouvelle grammaire et un vocabulaire nouveau de la langue française. Il présentera des vues sur les changements qui en faciliteront l'étude et lui donneront le caractère qui convient à la langue de la liberté.
Page 163 - Cet instituteur doit, chaque jour, enseigner la langue française et la déclaration des droits de l'homme à tous les jeunes citoyens des deux sexes, et chaque décadi faire lecture au peuple des lois de la République en les traduisant vocalement.
Page 163 - On peut assurer sans exagération qu'au moins six millions de Français, surtout dans les campagnes, ignorent la langue nationale; qu'un nombre égal est à peu près incapable de soutenir une conversation suivie; qu'en dernier résultat, le nombre de ceux qui la parlent purement n'excède pas trois millions; et probablement le nombre de ceux qui l'écrivent correctement est encore moindre.
Page 163 - Il n'ya qu'environ quinze départements de l'intérieur où la langue française soit exclusivement parlée ; encore y éprouvet-elle des altérations sensibles, soit dans la prononciation, soit par l'emploi...
Page 172 - Tout ce qu'on vient de lire appelle la conclusion, que pour extirper tous les préjugés, développer toutes les vérités, tous les talents, toutes les vertus, fondre tous les citoyens dans la masse nationale, simplifier le mécanisme et faciliter le jeu de la machine politique, il faut identité de langage.
Page 157 - Cange et Muratori qui, se dévouant comme Curtius, se sont précipités dans ce gouffre ; mais je serais peu curieux de les imiter. Sainte-Palaye, au contraire, s'extasiait de voir ensemble tant de paperasses du dixième siècle. Nous y fîmes diversion par quelques inscriptions romaines...
Page 180 - ... d'Hollande. Quand un peuple s'instruit, nécessairement sa langue s'enrichit, parce que l'augmentation des connaissances établit des alliances nouvelles entre les paroles et les pensées, et nécessite des termes nouveaux. Vouloir condamner une langue à l'invariabilité sous ce rapport, ce serait condamner le génie national à devenir stationnaire ; et si, comme on l'a...
Page 157 - Est-il besoin d'en dire les raisons ? Nous les avons données d'avance. Cette unité d'action, cette concise et simple exposition d'un sujet historique, national et religieux; cette façon grandiose et sérieuse d'évoquer les souvenirs, de traduire les sentiments, d'exalter les croyances de tout un peuple, ne sont-ce pas les conditions premières, les fondements mêmes du genre épique? Et si de l'ensemble du poëme nous passons aux détails, par combien d'autres signes le caractère épique ne...
Page 182 - Eu appliquant l'inégalité des styles à celle des conditions, on peut tirer des conséquences qui prouvent l'importance de mon projet dans une démocratie.
Page 182 - II est temps que le style mensonger, que les formules serviles disparaissent, et que la langue ait partout ce caractère de véracité et de fierté laconique qui est l'apanage des républicains. Un tyran de Rome voulut autrefois introduire un mot nouveau ; il échoua, parce que la législation des langues fut toujours démocratique.