Histoire universelle, Volume 9

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Firmin-Didot, 1862
 

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Popular passages

Page 326 - qui estdans les cieux ; et moi je te dis que tu es Pierre, et sur « cette pierre je bâtirai mon Église, et les portes de l'enfer ne «prévaudront pas contre elle*.
Page 543 - Batailleur n'aura plus d'autre satisfaction de nous. » Ayant ainsi parlé , ils revinrent à la cour : « Merci , roi don Alphonse ; vous êtes notre seigneur. Nous ne le pouvons nier, il nous a donné deux épées; puisqu'il les demande, et qu'il en a envie, nous voulons les rendre, devant vous. » Ils découvrirent les épées, Colada et Tison, et les posèrent dans la main du roi leur seigneur. Il tira les épées , et illumina toute l'assemblée. Les poignées et les garnitures sont tout en...
Page 20 - Dieu et pour le peuple chrétien, et notre commun « salut, de ce jour en avant, en tant que Dieu me « donnera de savoir et de pouvoir, je soutiendrai
Page 121 - Clercs, évêques, ce terrain est à moi : c'était l'emplacement de la maison de mon père; l'homme pour lequel vous priez me l'a pris de force pour y bâtir son église. Je n'ai point vendu ma terre, je ne l'ai point engagée ; je ne l'ai point forfaite, je ne l'ai point donnée; elle est de mon droit, je la réclame. Au nom de Dieu, je défends que le corps du ravisseur y soit placé, et qu'on le couvre de ma glèbe.
Page 545 - Seigneur, il ya six mois aujourd'hui que mon père est mort sous les mains d'un jeune homme, que les tiennes ont élevé pour être meurtrier. Quatre fois je suis venue à tes pieds, et quatre fois ma poursuite a obtenu' des promesses, et justice, jamais. Don Rodrigue de Bivar, jeune homme orgueilleux et vain, profane tes justes lois : et tu favorises ce profanateur ; tu le caches, tu le couvres ; et puis, l'ayant mis en sûreté, tu gourmandes tes juges, parce qu'ils ne peuvent le prendre.
Page 314 - ... de la terre Parmi les princes séculiers, je n'en connais aucun qui préfère la gloire de Dieu à la sienne propre , et la justice à l'intérêt. Pour ceux au milieu desquels je vis, les Romains, les Lombards et les Normands , je leur reproche souvent qu'ils sont pires que des juifs et des payens.
Page 104 - avec le tranchant de l'épée. Ils ont fendu le » mur des boucliers, ils ont abattu les guerriers » de renom , la race des Scots et les hommes des » navires. » Olaf s'est enfui avec peu de gens , et il a pleuré » sur les flots. L'étranger ne racontera point » cette bataille , assis à son foyer , entouré de sa » famille : car ses parens y succombèrent , et ses •
Page 544 - Le Cid restait pensif, se voyant jeune d'âge pour venger son père, en. tuant le comte de Lozano. Il regardait la bande redoutable du puissant ennemi , qui avait, dans les montagnes, mille Asturiens, ses partisans; il considérait comment, dans les Cortès du roi de Léon Fernand, le vote du comte était le premier, et son bras le meilleur dans les guerres. Tout cela lui paraissait peu devant une telle injure , la première qui se fût faite au sang de Lain le Chauve.
Page 544 - Etant à lutter avec ces nobles dégoûts, pour user d'une épreuve qui ne tournât point à mal, il fit appeler ses fils, et, sans leur dire une parole, il alla leur prenant , l'une après l'autre , leurs jeunes mains fidèles, non pour y chercher les lignes de la chiromancie ; car cette mauvaise pratique n'était pas encore...
Page 439 - Dihkans, brave et puissant, plein d'in« telligence et très illustre, qui aimait à étudier les « temps anciens et à recueillir les récits des temps « passés. Il fit venir de chaque province un vieux « Mobed, de ceux qui avaient rassemblé des parties « de ce livre, et leur demanda l'origine des rois et des « guerriers illustres, et la manière dont ceux-ci, au « commencement, ordonnèrent le monde qu'ils nous « ont laissé dans un état si misérable.

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