L'Echo du cabinet de lecture paroissial de Montréal, Volume 13

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Bureau à la bibliothèque paroissiale., 1871
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Très intéressant pour mieux connaître notre Histoire du temps de la Nouvelle-France. On y trouve, entre autres, des extraits de Faillon.
Notamment, une anecdote importante concernant le colon et
pionnier Jean Baudoin dit Petit-Jean. Il fut le premier Beaudoin à arriver en nouvelle-France et à s'y installer pour engendrer une descendance. Il est donc le pionnier de sa lignée ainsi que le pionnier de tous les Baudoin du Québec.
Cette anecdote a été rapportée aussi dans d'autres ouvrages, ce qui tend à prouver sa véracité. La voici.
"Un autre de ces courageux auxiliaires, nommé Baudoin, se voyant environné par une multitude d'iroquois & pensant qu’il ne pourrait s'échapper de leurs mains, tira sur un des principaux capitaines & le tua.
La mort de ce chef fit craindre que les ennemis, par une vengeance furieuse, ne fissent périr tous les captifs dans les plus horribles tourments, & avec d'autant plus de raison que, dans la fausse opinion des Iroquois, ce capitaine passait pour être immortel.
Cependant Dieu exauça les vœux des captifs & les prières ardentes qu'on lui adressa pour eux à Villemarie: car la plupart furent remis en liberté. La relation de cette année, parlant de ces pertes, s'exprime en ces termes :
« Après la prise des treize Français, au mois de février, dix autres du même Montréal tombèrent dans la même captivité. Puis d'autres encore, et encore d’autres; de sorte que, pendant tout l’été, cette île s’est toujours vue moletée par ces lutins, qui tantôt paraissaient à la lisière du bois, se contentant de nous charger d’injures, tantôt se glissaient jusqu’au milieu de nos champs pour y surprendre les laboureurs, tantôt s’approchaient de nos maisons, ne cessant de nous vexer; & comme des harpies importunes, ou comme des oiseaux de proie, fondaient sur nous, quand ils pouvaient nous surprendre, sans crainte d’être pris. »"
 

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Popular passages

Page 370 - Elle s'honorait de mener un peuple en armes à une guerre nationale. Elle prenait le monde civilisé à témoin de son bon droit. Elle conduit maintenant à une guerre d'extermination ses troupes transformées en hordes de pillards ; elle n'a profité de la civilisation moderne que pour perfectionner l'art de la destruction. Et comme conséquence de cette campagne, elle annonce à l'Europe l'anéantissement de Paris, de ses monuments, de ses trésors, et la vaste curée à laquelle depuis trois mois...
Page 536 - Et moi je te dis que tu es Pierre, et sur cette pierre je bâtirai mon Eglise, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre elle.
Page 845 - ... recueillir souvent d'autre fruit de tant de sacrifices , que le dédain , l'ingratitude et l'insulte? Vous êtes encore plongés dans un profond sommeil, et déjà l'homme de charité, devançant l'aurore, a recommencé le cours de ses bienfaisantes œuvres. Il a soulagé le pauvre, visité le malade, essuyé les pleurs de l'infortune ou fait .couler ceux du repentir, instruit l'ignorant, fortifié le foible , affermi dans la vertu des âmes troublées par les orages des passions.
Page 548 - L'EMPEREUR NAPOLÉON AU GÉNÉRAL TROCIIU. Camp de Châlons, le 17 août 1870. Mon cher général, je vous nomme gouverneur de Paris et commandant en chef de toutes les forces chargées de pourvoir à la défense de la capitale. Dès mon arrivée à Paris, vous recevrez notification du décret qui vous investit de ces fonctions; mais, d'ici là, prenez, sans délai, toutes les dispositions pour accomplir votre mission. Signé : NAPOLÉON. N° 383. BULLETIN HEBDOMADAIRE DU Journal Officiel DU SOIR....
Page 370 - Il devait être donné à la Prusse de joindre l'outrage à l'oppression. On a exigé de malheureux paysans, entraînés par force, retenus sous menace de mort, de travailler à fortifier les ouvrages ennemis et à agir contre les défenseurs de leur propre pays. On a vu des magistrats, dont l'âge aurait inspiré le respect aux cœurs les plus endurcis, exposés sur les machines des chemins de fer à toutes les rigueurs...
Page 369 - L intimidation est devenue un moyen de guerre : on a voulu frapper de terreur les populations et paralyser en elles tout élan patriotique. Et c'est ce calcul qui a conduit les états-majors prussiens à un procédé unique dans l'histoire : le bombardement des villes ouvertes. Le fait de lancer sur une ville des projectiles explosibles et incendiaires n'est considéré comme légitime que dans des circonstances extrêmes et strictement déterminées. Mais, dans ces cas...
Page 369 - ... fait une arme. On a osé prétendre que toute ville qui se défend est une place de guerre et que, puisqu'on la bombarde, on a ensuite le droit de la traiter en forteresse prise d'assaut « On y met le feu après avoir inondé de pétrole les portes et les boiseries des maisons. Si on...
Page 367 - Bismarck s'y montra d'abord favorable, et des pourparlers s'ouvrirent à Versailles. M- Thiers consentit à y aller pour négocier sur cette base. Vous avez appris quel refus déguisé la Prusse lui a opposé ! On doit reconnaître cependant que les deux plénipotentiaires français...
Page 370 - Les actes ont-ils jamais à ce point démenti les paroles? Tels sont les faits. La responsabilité en pèse tout entière sur le gouvernement prussien. Rien ne les a provoqués, et aucun d'eux ne porte la marque de ces violences désordonnées auxquelles cèdent parfois les armées en campagne.
Page 546 - L'effort lui coûtera cher, mais il sera soutenu par des forces considérables et incessamment renouvelées. Si vous tenez trop longtemps ferme devant Metz, il en sera de cette armée, qui est le dernier espoir do la France, comme il en a été du premier corps, qui a péri après de si magnifiques preuves.

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