Œuvres de P. Corneille: avec le commentaire de Voltaire et les jugments de La Harpe, Volume 6 |
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Common terms and phrases
acte aime ALVAR amant amour Andromede assez ASTOLPHE beau belle bras bruit Carlos CASSIOPE CÉPHÉE change choix chose ciel CINTIA coeur comédie Corneille cour crime d'être déja dernier dessein destin dieux digne dire doit doute effet ELVIRE enfin Exupère fais faveur femme fille fils fond force frère garde gloire grace haine HÉRACLIUS heureux homme ISABELLE j'ai jour juger juste l'amour l'autre l'empire l'un laisse Léonce Léonide Léontine lieu m'en madame main malheureux marquis Martian Maurice mieux monstre mort mourir n'en naissance nature parle passe peine pense père Persée personne peuple peut-être PHINÉE Phocas pièce place porte premier prince propre puisse Pulchérie qu'à qu'en qu'un raison régner reine rend rendre reste rien s'en s'il sais Sanche sang sauver SCÈNE secret seigneur semble sentiments sera seul sort souffre sujet théâtre tragédie trouve tyran vérité veut veux vient vois voit voyant vrai yeux
Popular passages
Page 377 - Sanche est une véritable comédie, quoique tous les acteurs soient ou rois ou grands d'Espagne, puisqu'on n'y voit naître aucun péril par qui nous puissions être portés à la pitié ou à la crainte.
Page 398 - Nous vous avons vu faire, Et savons mieux que vous ce que peut votre bras. D. ISABELLE.
Page 193 - O malheureux Phocas ! ô trop heureux Maurice ! Tu recouvres deux fils pour mourir après toi, Et je n'en puis trouver pour régner après moi ! Qu'aux honneurs de ta mort je dois porter envie, Puisque mon propre fils les préfère à sa vie ! SCÈNE IV PHOCAS, HÉRACLIUS, MARTIAN, CRISPE, EXUPÈRE, LÉONTINE, GARDES CRISPE, à Phocas.
Page 376 - ... pourrait être excité plus fortement par la vue des malheurs arrivés aux personnes de notre condition, à qui nous ressemblons tout à fait, que par l'image de ceux qui font trébucher de leurs trônes les plus grands monarques, avec qui nous n'avons aucun rapport qu'en tant que nous sommes susceptibles des passions qui les ont jetés dans ce précipice : ce qui ne se rencontre pas toujours...
Page 364 - Par cette même raison les vers de stances sont moins vers que les alexandrins , parce que parmi notre langage commun il se coule plus de ces vers inégaux , les uns courts , les autres longs , avec des rimes croisées et éloignées les unes des autres, que de ceux dont la mesure est toujours égale, et les rimes toujours mariées.
Page 400 - Et moi, comme héritant son sceptre et sa couronne, Je prends sur moi sa dette, et je vous la fais bonne ! Seyez-vous, et quittons ces petits différends.
Page 94 - Et celui dont le ciel pour un sceptre fait choix, Jusqu'à ce qu'il le porte, en ignore le poids. Mille et mille douceurs y semblent attachées, Qui ne sont qu'un amas d'amertumes cachées : Qui croit les posséder les sent s'évanouir...
Page 400 - ... N'eut jamais aucun droit d'occuper cette place. CARLOS. Se pare qui voudra des noms de ses aïeux : Moi, je ne veux porter que moi-même en tous lieux : Je ne veux rien devoir à ceux qui m'ont fait naître, Et suis assez connu sans les faire connaître. Mais, pour en quelque sorte obéir à vos lois, Seigneur, pour mes parents je nomme mes exploits ; Ma valeur est ma race, et mon bras est mon père.
Page 262 - J'aurai du moins cet avantage, Que déjà je le vois, que déjà je lui plais. Et que de ses vertus, et que de ses hauts faits Déjà dans ses pareils je lui trace une image. Je lui montre Pompée, Alexandre, César, Mais comme des héros attachés à son char ; Et tout ce haut éclat où je les fais paraître Lui peint plus qu'ils n'étaient, et moins qu'il ne doit être.
Page 370 - Celui qui ne peut faire ni une vraie comédie ni une vraie tragédie tâche d'intéresser par des aventures bourgeoises attendrissantes: il n'a pas le don du comique ; il cherche à y suppléer par l'intérêt : il ne peut s'élever au cothurne; il rehausse un peu le brodequin.