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G8

v. 3

AVERTISSEMENT

DE LA QUATRIÈME ÉDITION.

Ce troisième volume renferme ce qui regarde les sacrements en général et chacun d'eux en particulier.

Tout ce qui a rapport aux sacrements a subi d'importantes améliorations. Nous donnons des preuves nombreuses du dogme de la présence réelle, et nous répondons aux principales objections des protestants et des philosophes. La divinité de la confession est démontrée par l'Écriture, la tradition et la raison; vient ensuite la réponse à toutes les difficultés des incrédules et des mauvais chrétiens.

Nous ne pouvions pas ne point parler du secret de la confession, et nous faisons voir avec quelle fidélité il a été gardé jusqu'ici.

La leçon de l'extrême-onction comprend et résout un grand nombre de cas qui se rencontrent presque chaque jour.

La leçon des indulgences a été considérablement augmentée; nous y avons fait entrer un grand nombre

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II

de décisions récemment émanées du saint-siége, et qui ne se trouvent dans aucune théologie. Nous pensons qu'on ne lira pas surtout sans intérêt ce que nous disons des autels privilégiés et de l'indulgence in articulo mortis.

La leçon du mariage a été aussi beaucoup augmentée et presque entièrement refondue; nous n'avons rien négligé pour répondre avec clarté et précision à une foule de difficultés touchant la publication des bans, le prêtre qui doit bénir le mariage, etc. Nous avons aussi parlé des dispenses in radice, des mariages mixtes, des mariages de la main gauche, etc., etc.

UN MOT SUR CETTE CINQUIÈME ÉDITION.

De toutes les leçons contenues dans ce volume, il n'en est que trois ou quatre qui soient restées telles qu'elles étaient dans les précédentes éditions. Toutes les autres ont été retouchées et mises dans un meilleur ordre, et nous avons ajouté, presque à chaque page, des textes et des décisions authentiques qui corroborent ce que nous avions déjà dit. La leçon des indulgences, dont plusieurs journaux religieux, et entre autres le Mémorial Catholique, avaient bien voulu faire l'éloge, a été retouchée avec le soin le plus scrupuleux. Les articles qui traitent des autels privilégiés et de l'indulgence in articulo mortis, ont subi une rédaction nouvelle; nous avons mis au bas des pages des décisions très-récentes et de la plus haute importance qui nous ont été communiquées, ou que nous avons connues par les journaux.

: Dans la leçon du mariage, nous nous étendons davantage sur les mariages mixtes, et nous avons cru

III

devoir y insérer quelques pages sur les mariages faits par procureur et par lettres. Le volume se termine par un appendice qu'on ne lira peut-être pas sans intérêt. Nous avouons en toute simplicité que nous ignorions, il y a peu d'années, la plupart des choses qui y sont contenues; il en est même qui ne nous sont connues que depuis quelques jours. Il est inutile d'ajouter que l'on chercherait en vain, dans la plupart de nos théologiens, des décisions qui n'ont pas plus d'un an à dix-huit mois de date.

15 mai 1849.

A. M. D. G.

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