Études orientales

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Michel Lévy frères, 1861 - 476 pages
 

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Popular passages

Page 168 - Dieu réel et vivant, quoique invisible; mais gardez-vous de leur donner cette interprétation; elles ne s'appliquent qu'à un principe indéfinissable, incompréhensible, vide de toute qualité et de tout attribut, égal au non-être. Voici d'ailleurs en quels termes le philosophe chinois complète sa pensée : « Le Tao rentre dans le non-être ; car du non-être vient l'être *. 11 est un être confus qui existait avant le ciel et la terre, mais je ne sais pas son nom; voilà pourquoi je l'appelle...
Page 310 - II est plus facile à un chameau de passer par le trou d'une aiguille qu'à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu.
Page 22 - Car c'est de l'adultère que naît dans le monde le mélange des classes, et du mélange des classes provient la violation des devoirs, destructrice de la race humaine, qui cause la perte de l'univers.
Page 23 - La corneille viendrait becqueter l'offrande du pain, le chien lécherait le beurre clarifié ; il n'existerait plus de droit de propriété, l'homme du rang le plus bas prendrait la place de l'homme de la classe la plus élevée.
Page 19 - Manou a donné en partage aux femmes l'amour de leur lit , de leur siège et de la parure , la concupiscence, la colère, les mauvais penchants, le désir de faire du mal , et la perversité.
Page 167 - Nom éternel. (L'être) sans nom est l'origine du ciel et de la terre ; avec un nom il est la mère de toutes choses.
Page 424 - En un sens, l'unité de l'humanité est une proposition sacrée et scientifiquement incontestable ; on peut dire qu'il n'y a qu'une langue, qu'une littérature , qu'un système de traditions mythiques , puisque ce sont les mêmes procédés qui partout ont présidé à la formation des langues , les mêmes sentiments qui partout ont fait vivre la littérature et la poésie, les mêmes idées qui se sont partout traduites par des mythes divers.
Page 21 - Les paroles de bénédiction et le sacrifice au Seigneur des créatures (Pradjâpati), ont pour motif, dans les cérémonies nuptiales , d'assurer le bonheur des mariés ; mais l'autorité de l'époux sur sa femme repose sur le don que le père lui a fait de sa fille au moment des fiançailles.
Page 388 - Je suis donc le premier à reconnaître que la race sémitique, comparée à la race indo-européenne, représente réellement une combinaison inférieure de la nature humaine (i).
Page 442 - Tu disais en ton cœur : Je monterai au ciel, j'élèverai mon trône au-dessus des étoiles de...

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